

Theobroma cacao est une plante principalement cultivée pour ses fèves, logées dans des fruits appelés cabosses. Sensible au froid, il ne peut survivre sous 15°C. En France métropolitaine, il est donc cultivé uniquement en pot ou en serre tropicale.
La pollinisation croisée du cacaoyer, facilitée par la proximité de diverses variétés, favorise l'hybridation naturelle. Ce phénomène est courant dans les régions de culture du cacao. Nous vous offrons un hybride exceptionnel de cacaoyer, très proche du Forastero.
Les Forastero sont réputés pour leur robustesse et leur rendement élevé, produisant un cacao au goût puissant, très utilisé dans la fabrication de la majorité des chocolats courants.
1 plant de cacao variété hybride tendance Forastero
Taille : 15 à 25 cm
Vous recevrez un jeune plant d'une taille d'environ 15 à 25 cm.
Le cacaotier, ou Theobroma cacao, est une plante tropicale originaire des forêts équatoriales humides d’Amérique du Sud, notamment de la région amazonienne englobant l’actuel Venezuela. Il est également natif de certaines zones du Mexique. Aujourd’hui, sa culture s’étend principalement dans la « ceinture du cacao », une zone géographique autour de l’équateur où le climat chaud et humide est particulièrement favorable à sa croissance.
Chez les civilisations précolombiennes telles que les Olmèques, les Mayas et les Aztèques, le cacao occupait une place centrale. Bien plus qu’un aliment, il était considéré comme une substance sacrée, offerte aux divinités lors de rituels religieux. Il servait aussi de monnaie d’échange, ce que souligne son ancien nom latin amygdala pecuniaria, littéralement « amande monétaire ». Cette utilisation économique témoigne de l’importance culturelle et sociale du cacao dans les sociétés mésoaméricaines.
Au XVIIIe siècle, le naturaliste suédois Carl von Linné lui attribua le nom scientifique Theobroma cacao, signifiant en grec « nourriture des dieux », en hommage au caractère sacré que lui prêtaient les peuples autochtones.
Le mot cacao dérive des termes nahuatl cacahuatl, xocoatl ou encore tchocolatl, utilisés par les Aztèques pour désigner une boisson amère à base de fèves de cacao broyées, souvent consommée lors de cérémonies, parfois même associée aux sacrifices rituels. Le terme chocolat en est directement issu.
Son nom scientifique précis est : Theobroma cacao Carl von Linné, 1753
Ordre : Malvales
Famille : Sterculiacées (classification de Cronquist), Malvaceae (classification phylogénétique)
Genre : Theobroma
Nom commun : Cacaoyer, Cacaotier, Arbre à chocolat, également nommé par les anglophones « Cocoa », « Cocoa tree ».
Origine : Amérique centrale et Amérique du Sud.
Le cacao Forastero est originaire du bassin amazonien en Amérique du Sud, plus précisément des régions correspondant aujourd’hui à des pays comme le Brésil, le Pérou, la Colombie, le Venezuela et l’Équateur. Cette variété prospérait à l’état sauvage dans les forêts tropicales humides de basse altitude (jusqu'à 1 000 mètres), où les conditions chaudes (25-30 °C), humides (1 500-2 500 mm de pluie annuelle) et ombragées favorisaient son développement. Les populations indigènes, notamment les peuples de l’Amazonie, cultivaient et utilisaient le cacao Forastero bien avant l’arrivée des Européens, principalement pour des boissons rituelles et comme monnaie d’échange.
Comme on vient de le voir, le cacao Forastero est originaire du bassin amazonien, principalement en Amérique du Sud. Il est souvent considéré comme le type de cacao "sauvage" ou "non-autochtone" par les populations qui cultivaient le Criollo en Mésoamérique.
Historiquement, alors que le Criollo était la variété dominante et prisée des Mayas et des Aztèques en Amérique centrale et au Mexique, le Forastero est resté plus longtemps dans son berceau amazonien. Il a commencé à être domestiqué plus tardivement. Par exemple, les jésuites portugais auraient planté des sous-variétés de Forastero (comme l'Amelonado) dans la forêt amazonienne dès 1639 dans la région de Bahia au Brésil.
Dès le XVIe siècle, les Espagnols et Portugais ont introduit le Forastero dans d’autres régions tropicales, notamment en Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Ghana, Nigeria, Cameroun) et en Asie du Sud-Est (Indonésie, Malaisie). Cette dispersion fut motivée par la robustesse du Forastero, sa résistance aux maladies (comme la pourriture brune) et son rendement élevé, contrairement au Criollo, plus fragile.
Au XIXe siècle, l’Afrique de l’Ouest est devenue le principal producteur mondial de cacao Forastero, la Côte d’Ivoire représentant actuellement environ 40 % de la production globale.
Aujourd'hui, le Forastero représente la grande majorité de la production mondiale de cacao (environ 80-90%). Il est principalement cultivé en Afrique de l'Ouest (Côte d'Ivoire, Ghana, Nigéria), en Indonésie, et au Brésil, des régions où il a été massivement introduit pour répondre à la demande croissante de l'industrie chocolatière.
Le nom "Forastero" signifie "étranger" en espagnol, ce qui est une clé pour comprendre ses origines culturelles et géographiques.
Le Forastero appartient à l’espèce Theobroma cacao (famille des Malvaceae) et se distingue par sa diversité génétique, regroupant plusieurs sous-groupes comme l’Amelonado (répandu en Afrique de l’Ouest) et le Nacional (originaire d’Équateur, parfois considéré comme un hybride). Ses cabosses sont généralement allongées, à surface lisse ou légèrement rugueuse, de couleur verte à jaune à maturité, et contiennent 30 à 40 fèves à pulpe moins sucrée que celle du Criollo. Les fèves de Forastero ont un goût plus amer et moins complexe, avec des notes chocolatées robustes, ce qui les rend idéales pour le cacao en poudre, les chocolats industriels et les mélanges.
En 1944, le botaniste Ernest Entwistle Cheesman a proposé une classification du cacao en trois grands groupes : les Criollos, les Forasteros et les Trinitarios, un hybride des deux premiers. Cette distinction reposait sur leur origine et les caractéristiques de leurs cabosses et de leurs fèves :
Plus récemment, en 2008, des recherches ont conduit à une classification plus précise, basée sur des critères morpho-géographiques et génomiques. Dix groupes distincts ont été identifiés et nommés selon leur origine géographique ou un cultivar traditionnel. Ces dix groupes sont : Amelonado, Criollo, Nacional, Contamana, Curaray, Cacao guiana, Iquitos, Marañon, Nanay, et Purús.
Le cacao Forastero est la base de l’industrie chocolatière mondiale en raison de sa productivité et de sa tolérance aux conditions difficiles. Sa prédominance est due à plusieurs facteurs clés :
Le cacao Forastero (Theobroma cacao var. Forastero) se distingue du Criollo par ses caractéristiques gustatives uniques. Ses fèves offrent un goût robuste, amer et intense, avec des notes chocolatées marquées, mais moins nuancées que celles du Criollo. Cette saveur corsée en fait un ingrédient polyvalent, idéal pour produire des chocolats industriels, du cacao en poudre et des mélanges, où il apporte corps et profondeur.
Dominant la fabrication des chocolats au lait et noirs grand public, le Forastero est apprécié pour son coût abordable et sa facilité de transformation à grande échelle. Malgré son image de cacao « de masse », sa diversité génétique (ex. Amelonado, Nacional d’Équateur) permet à certaines sous-variétés d’exprimer des arômes fruités et complexes, rivalisant avec des cacaos fins.
Fiche technique