5 graines Averrhoa bilimbi (Arbre à cornichons)
(Prix unitaire 9,90 €)
Appelé « Arbre à cornichons » et « cucumber tree » en anglais, Averrhoa bilimbi est un arbre fruitier tropical originaire d'Asie du sud-est qui s'est ensuite implanté dans les pays tropicaux.
Plante ornementale par ses petites fleurs rouges à pourpre foncé poussant directement sur le tronc, c’est aussi et surtout un arbre fruitier donnant des grappes de fruits comestibles semblables à des cornichons translucides. Très acides, on les mange plutôt cuits que crus dans des préparations de cuisine asiatique.
Espèce facile à cultiver, Averrhoa bilimbi aime les températures élevées, une humidité certaine et la lumière (mi-ombre s’il est planté en pleine terre).
Un sachet de 5 graines
Averrhoa bilimbi (Arbre à cornichons) ou Cucumber tree
Averrhoa bilimbi, plus communément appelé « arbre à cornichons » ou « cucumber tree » (en anglais), est un arbre fruitier tropical.
Averrhoa bilimbi appartient à la famille des Oxalydaceae, qui regroupe des plantes dicotylédones et comprend 875 espèces réparties en 3 genres : Oxalis, le seul qui soit représenté en France métropolitaine, Biophytum et Eichleria.
A ces espèces, on peut en ajouter seize autres (petits arbres, arbustes et lianes), des plantes herbacées pérennes, rhizomateuses ou tubéreuses, des régions tempérées à tropicales, réparties elles-aussi en 3 genres : Averrhoa, Dapania et Sarcotheca.
Le nom du genre Oxalis vient du grec et nomme une plante ayant une saveur acidulée et riche en acide oxalique, comme c’est le cas pour Averrhoa bilimbi
Classification botanique
Son nom scientifique précis est : Averrhoa bilimbi L., 1753
Famille : Oxalydaceae
Genre : Averrhoa
Nom commun : arbre à cornichons
Origine : Asie du sud-est (Indonésie, Malaisie, Philippines, Thaïlande) avant d’être importé dans les pays tropicaux du reste du monde, comme la Réunion (1764), la Jamaïque et la région caribéenne (1793).
Mieux connaître le genre Averrhoa
Les Averrhoa sont des espèces faciles à cultiver, pour peu qu’elles soient en zone humide et chaude. Elles ont une période de floraison longue et, outre leurs jolies fleurs rouges à pourpre foncé, les deux espèces principales produisent des fruits comestibles.
Le nom de genre Averrhoa a été dédié par Carl von Linné à Averroès, astronome, philosophe, juriste, médecin et théologien.
Le genre Averrhoa compte une douzaine d'espèces d'origine asiatique que l'on rencontre maintenant dans toutes les zones tropicales, parmi lesquelles 2 sont très consommées dans le monde : Averrhoa bilimbi et Averrhoa carambola (carambolier), qui donne la carambole (ou pomme de Goa), ce fruit en étoile.
Description botanique de Averrhoa bilimbi
Averrhoa bilimbi est un arbre fruitier tropical qui, dans son milieu naturel, peut atteindre entre 6 à 10 m de hauteur. Peu ramifié, il a quelques branches droites qui partent d'un tronc court. Ses feuilles entières, d'un vert plus ou moins foncé selon les régions et les saisons, comptent entre 10 et 35 folioles alternes, lisses, allongés, pointus à l'extrémité et légèrement duveteux lorsqu'ils sont jeunes.
Origine
Originaire d'Asie du sud-est (Indonésie, Malaisie, Philippines, Thaïlande), Averrhoa bilimbi rencontre beaucoup de succès dans toutes les zones tropicales et semi-tropicales du globe car ses fruits acidulés relèvent particulièrement bien la cuisine asiatique et exotique.
Histoire
Averrhoa bilimbi est très apprécié à La Réunion, où il a été introduit en 1764, soit par l’ingénieur Joseph-François Charpentier de Cossigny de Palma ou alors par M. Brenier (selon les sources). Sur l’île, il est souvent associé aux fêtes de fin d’année … car, de loin, c’est un peu l'arbre de Noël avec ses boules rouges. En saison chaude à Noël, on le trouve dans les jardins et/ou les parcs ; ils sont cultivés exclusivement pour les fêtes de fin d’année.
Utilisations
L’utilisation de l’Averrhoa bilimbi est très variée, même si le plus souvent, on l’utilise en cuisine comme condiment. Ainsi, on retrouve le bilimbi dans plusieurs plats : achards, chutneys, rougail, currys, pickles, … Très acide, selon sa maturité, il peut également être utilisé en pâtisserie ou dans des boissons.
Comme l'oseille et la rhubarbe, le bilimbi contient de l'acide oxalique (utilisé pour le blanchiment du bois et contre la rouille) et, comme le citron, il regorge d'acide citrique (utilisé pour détartrer et nettoyer). On s’en sert donc également pour ses propriétés antirouilles détachantes du linge et décapantes des métaux.
Il est aussi connu pour être un excellent bois de charpente.
Propriétés médicinales
Dans l'usage médicinal traditionnel, les feuilles de l’Averrhoa bilimbi servent en infusion contre les infections intestinales ou en cataplasme contre certaines maladies de la peau.
Contenant de l'acide citrique, il a des propriété antiscorbutique et le jus du fruit calmerait les piqûres d’insectes.
Exposition et habitat
Averrhoa bilimbi est facile à cultiver, du moment qu’il a de la chaleur et de l’humidité. Dans son milieu naturel, il aime particulièrement croître à l’ombre des grands arbres, où il fructifie mieux.
Floraison
Sa période de production est quasi permanente sur toute l’année, avec une prédominance de janvier à avril, si les conditions de culture ont été respectées (notamment l’hiver).
Les petites fleurs poussent directement sur le tronc, ce qui en fait un arbre cauliflore. Elles apparaissent dès février et se renouvellent toute l'année. Elles sont composées de 5 pétales rouges à pourpre foncé et sont réunies en panicules poilues au départ.
Fructification
La fructification donne des grappes de fruits comestibles ressemblant à des gros cornichons de 5 à 6 cm de long voire 10, pour 2 à 3 cm de diamètre. Le fruit oblong, semblable à un cornichon, est croustillant lorsqu’il n’est pas mûr. Lorsqu’il mûrit et tombe au sol, il passe du vert vif au vert jaunâtre, puis à l’ivoire ou au presque blanc. Sa peau externe est brillante, très mince, douce et tendre ; sa chair verte, gélatineuse, juteuse et extrêmement acide. Il peut y avoir quelques graines (6 ou 7) aplaties, en forme de disque, d’environ six millimètres de large, lisses et brunes. C’est un fruit gorgé d'eau, peu calorique, riche en vitamine C, qu'il convient de cuire avant de manger tant son acidité est forte.
Parasites et maladies
Concernant les nuisibles, un excès d’arrosage ou un mauvais drainage entraîne la pourriture des racines (Phytophtora) ou des tiges (Pythium). La présence d'insectes sur ses fleurs rouge sombre attire le caméléon (appelé « l'endormi ») en créole.
Semis et boutures de Averrhoa bilimbi
La multiplication de Averrhoa bilimbi peut se faire par semis, mais comme la croissance de l'arbre est lente, mieux vaut effectuer des boutures.
Comment réussir ses semis de Averrhoa bilimbi ?
Dans les pépinières, la multiplication se fait par semis. C’est aussi la méthode favorite de la plupart des personnes, le but étant d’utiliser les graines achetées ou bien produites par leurs propres plantes. De plus, le semis est une technique de multiplication simple à réaliser et peu onéreuse.
Le plus important avant de semer des graines est de connaître les besoins climatiques qui favoriseront la germination. En effet, sur ce point, chaque espèce de graine a des besoins spécifiques. Par exemple, certaines auront besoin de froid tandis que d'autres auront besoin, au contraire, de chaleur. En semant vos graines dans les conditions climatiques adéquates, vous augmentez votre pourcentage de réussite. Deuxième chose importante : après avoir semé des graines, on n'oublie pas … d'arroser !
Ici, plantez une graine dans un pot ou dans un godet avant d‘humidifiez le terreau. Puis placez le contenant dans un sac congélation (ou plastique) fermé hermétiquement. Exposez le tout à la chaleur (au-dessus de 24°C) et à la lumière jusqu'à l'apparition d'un plant d'environ 10 cm. Ensuite ouvrez peu à peu le sac chaque jour jusqu'à ouverture complète. Cette technique est utilisée pour des espèces à la germination difficile, qui ont besoin de beaucoup de chaleur, d'humidité et de lumière pour germer (souvent, des plantes tropicales).
L'utilisation d'une lumière de 40 à 60 watts est une façon de conserver le sol chaud.
Recouvrir le pot d'un film plastique transparent (film alimentaire) permet de conserver l'humidité autour du pot.
Comment bouturer?
Une bouture est un fragment de plante qui, dans certaines conditions, développe des racines puis des bourgeons. L'ensemble donne donc une nouvelle plante identique à la plante dont est issue la bouture. Cette plante porteuse de boutures est appelée « pied mère ». En jardinage, cette technique de multiplication est très répandue car peu coûteuse et permet, la plupart du temps, d'obtenir une plante adulte plus rapidement que par la multiplication par semis.
Avec Averrhoa bilimbi, coupez un rameau de 10 à 20 centimètres de long tout en prélevant un morceau d'écorce d'environ 1 centimètre. Enterrez la bouture au 4/5 ème dans un pot rempli de substrat léger. Avant la plantation de votre bouture, vous pouvez la tremper dans de l'hormone de bouturage. Cette hormone va permettre d'accélérer le développement des racines et dans le cas de boutures difficiles, elle facilitera l’enracinement. Maintenez au chaud et à lumière tamisée. Arrosez régulièrement mais sans excès, pour éviter aux racines de pourrir. Si vous trouvez que l’air ambiant est trop sec, couvrez d’un sachet de matière plastique transparent perforé.
- Utilisez des outils propres et bien tranchants afin que la coupe soit saine et nette ;
- Choisissez des boutures sans maladies ni blessures ;
- Respectez bien les températures de multiplication et le taux d'humidité adéquat à l'espèce bouturée ;
- Évitez les changements brusques de températures et les courants d’air et le manque de luminosité.
Les conseils du jardinier
Dans de bonnes conditions, Averrhoa bilimbi peut fleurir tout au long de l’année.
Quel environnement choisir ?
En plein air, au jardin tropical, Averrhoa bilimbi est uniquement cultivable sous un climat tropical ou subtropical humide, à la mi-ombre de grands arbres et avec une bonne luminosité, sur un sol riche, frais et bien drainé, à tendance acide, maintenu constamment humide mais sans stagnations.
L'origine tropicale d’Averrhoa bilimbi explique son besoin de lumière, de chaleur et d'humidité. Sous nos climats, on le cultive donc en bac ou en pot comme plante d'intérieur, de serre chaude ou de véranda humides avec des températures diurnes idéales entre 21 et 25 °C.
Ne jamais hiverner Averrhoa bilimbi dans une pièce descendant sous les 15°C.
Si vous lui faites passer l'été en extérieur, à l'ombre d'autres arbres, rentrez-le assez tôt afin qu'il ne souffre pas du froid, notamment la nuit.
Protégez-la des rayons directs du soleil, surtout en milieu de journée.
Récolte et conservation du Bilimbi
La récolte se fait à la main, pour éviter que les fruits mûrs ne chutent et s'abiment. Ils se conservent assez peu de temps, quelques jours seulement.
Le cornichon rend ... heureux, alors mangez-en ! La raison est simple : les aliments fermentés agissent sur l’intestin, qui fabrique alors de la sérotonine et vous procure ainsi une dose de bonne humeur.
Culture et entretien de Averrhoa bilimbi
En serre, plantez-la dans un substrat légèrement acide avec 2/3 de sable ou de perlite, sous une luminosité indirecte ou tamisée. Utilisez un contenant de belle taille percé de trous de drainage. et drainez le fond du pot avec une couche de billes d’argile.
En période de végétation active (mars à novembre), arrosez abondamment 1 à 2 fois par semaine sans jamais laisser sécher le mélange terreux. Vous pouvez même placer une couche de paillis autour de la base de la plante pour aider à retenir l’humidité dans le sol et/ou compléter en humidifiant le feuillage. Cette plante a besoin d'humidité pour bien prospérer et les pièces de la maison sont souvent trop sèches pour elle en hiver à cause du chauffage. Pensez alors à augmenter l'hygrométrie.
En hiver (repos de végétation), un arrosage par semaine voire par quinzaine suffit. Placez le pot sur un plateau de billes d'argile mouillées pour augmenter l’hygrométrie et arrosez juste pour empêcher la motte de se dessécher complètement.
Utilisez une eau tiède non calcaire en hiver.
Pensez à enrichir d'engrais liquide organique tous les quinze jours. Lorsque l’hiver arrive, passez à une fois par mois, et ce pendant toute la saison.
Rempotez tous les ans ou tous les 2 ans en fin d’hiver.
Il est utile de repérer un ou plusieurs symptômes de mauvaises conditions de culture avant de traiter ou, pire, de jeter trop vite une plante en souffrance :
- Le bord des feuilles jaunit, sèche, se déchire : la plante manque d'eau. Augmentez la fréquence des arrosages et des vaporisations ;
- Des feuilles déchirées montrent que votre plante est installée en courant d'air ou est abîmée par des frôlements répétés ;
- Une croissance trop lente est la preuve que votre plante a froid et/ou que son substrat ne lui convient pas (trop pauvre, pas assez drainé…).
Quelques espèces botaniques …
Averrhoa carambola
Averrhoa carambola, dont le nom commun est carambolier, mesure dans son milieu naturel jusqu’à 15 m ! L'Averrhoa carambola est endémique au Sri Lanka et aux Moluques, bien qu'il soit cultivé en Asie du Sud et en Malaisie depuis des siècles. Son fruit, la carambole ou « pomme de Goa », est riche en antioxydants et en vitamine C, et a une faible teneur en sucre et sodium. Il se consomme en salades de fruits, sous forme de jus ou de confiture mais reste très prisé en décoration. En outre, les feuilles de carambolier sont aussi comestibles.