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10 graines Majidea zanguebarica (Perles de Zanzibar, Black pearl tree)

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Appelé « perle de Zanzibar » ou « mgambo tree » (« arbre à parole » en swahili), en raison de son origine comme de l’apparence de ses magnifiques graines veloutées et douces formant comme des perles naturelles, cet arbuste décoratif est souvent cultivé dans les jardins ou serres tropicales comme plante ornementale.

En pot, il se plaît particulièrement sous forme de bonsaï.

Majidea zanguebarica aime le soleil, être à l'abri du vent et les températures douces (minimum 10°C).

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Majidea zanguebarica (Perles de Zanzibar, Black pearl tree)

Majidea zanguebarica, est communément appelé « perles de Zanzibar », « Black Pearl Tree » en anglais ou « mgambo tree » (« arbre à parole » en swahili), en raison de son origine comme de l’apparence de ses magnifiques graines veloutées et douces formant comme des perles naturelles.

Dans les jardins tropicaux, il est souvent cultivé en haie de bordure ou comme plante ornementale tandis que sous nos latitudes, on le préfère en pot ou sous forme de bonsaï. Tandis que dans la nature, le « Black Pearl Tree » est un arbuste touffu pouvant atteindre 25 m de hauteur dans son milieu naturel, au port plus ou moins arrondi et au tronc mince.

Le Majidea zanguebarica appartient à la famille des Sapindaceae, comprenant 2000 espèces réparties en 140 genres. Les Sapindaceae, présents dans le monde entier, sont des espèces ligneuses, le plus souvent des arbres ou des arbustes, parfois des lianes, pouvant donner des fruits avec un arille (expansion charnue ou membraneuse qui enveloppe certaines graines) et comestible, tels les litchis, les ramboutans, les quenettiers, … Les érables ont également été rattachés à cette famille.

La famille tient son nom du latin « saponem », autrement dit « savon », car beaucoup d’espèces produisent des fruits utilisés comme noix de lavage en raison de leur pouvoir détergent dû à la présence conséquente de saponines, notamment le fameux « arbre à savon » (Sapindus saponaria). D’autres espèces contiennent de telles concentrations de saponines qu’elles leur confèrent une certaine toxicité pouvant parfois ouvrir à des usages thérapeutiques, comme pour le marronnier d’Inde (Aesculus hippocastanum). Le genre Majidea comprend seulement 2 espèces, dont Majidea fosteri, et 2 sous-espèces.

Classification botanique

Son nom scientifique précis est : Majidea zanguebarica J. Kirk ex Oliv., 1871

Famille : Sapindaceae

Genre : Majidea

Noms communs : Perle de Zanzibar, ou en anglais mgambo tree, black pearl tree ou velvet seed tree.

Origine : Zanzibar, un archipel tanzanien.

 

Description botanique de Majidea zanguebarica

Origine & habitat naturel

Originaire de Zanzibar, un archipel tanzanien situé au large des côtes de l’Afrique de l’Est, dont l’île principale d’Unguja est familièrement appelée « Zanzibar », le « mgambo » se décline en 2 sous-espèces : subsp. zanguebarica, présente à la fois sur le continent africain et à Madagascar, et subsp. madagascariensis, endémique de Madagascar où elle pousse dans des zones plus sèches que subsp. zanguebarica.

Description

Ce petit arbre au tronc mince présentant une teinte grise striée de brun forme un houppier arrondi portant un feuillage brillant, vert foncé. Ses feuilles sont persistantes, alternes et pennées, elliptiques ou ovales lancéolées, et mesurent 7 cm de long pour 3 cm de large.

Une plante plutôt d'intérieur

Cet arbuste décoratif est souvent cultivé dans les jardins tropicaux comme plante ornementale, notamment en Guadeloupe. Sous nos latitudes, il peut être planté en pleine terre dans les zones épargnées par le gel : à réserver, donc, au climat méditerranéen. Sinon, vous pourrez le cultiver en pot comme plante d’intérieur, dans une véranda ou une terrasse abritée.

Floraison et fructification

La « perle de Zanzibar » se pare de petites fleurs parfumées rouge-vert, qui s’installent en grappes denses. Monoïques, les fleurs mâles et femelles s’installent sur la même plante.

La floraison est suivie par l’apparition de fruits ovoïdes rouges à trois lobes. À maturité, le fruit se fend en trois, exposant son revêtement intérieur rouge vif, et ses graines globuleuses veloutées, d’une couleur bleu-grisâtre à l’origine de ses appellations.

Des propriétés médicinales et une utilité dans les fabrications artisanales

Le « mgambo » a pléthore d’usages, notamment médical : ainsi, on l’utilise pour traiter la fièvre, les infections des plaies et les troubles intestinaux en médecine traditionnelle car ses gousses et ses feuilles ont des propriétés antibactériennes. Ses graines duveteuses sont très prisées pour la fabrication de bijoux artisanaux et les cosses rouge vif de Majidea zanguebarica entrent quant à elles dans la composition de bouquets secs et de pots-pourris dont la couleur perdure très longtemps. Le bois à grains fins du « mgambo » s’utilise, dans son pays d’origine, en construction comme dans la fabrication d’ustensiles de cuisine, ainsi qu’en bois de chauffe et en charbon de bois.

Parasites et maladies

La « perle de Zanzibar » est résistante aux maladies mais peut être attaquée par les aleurodes et les tétranyques, surtout lorsqu’elle est cultivée sous serre.

 

Semis et boutures avec Majidea zanguebarica

La multiplication du « mgambo» peut se faire relativement facilement par semis et bouturages.

De manière générale, le « mgambo » se plante et se rempote au printemps. En pot, les premières années, il vous faudra rempoter tous les ans. Ensuite, un surfaçage devrait suffire.

Comment réussir ses semis de perles de Zanzibar ?

Le semis de la « perle de Zanzibar » est possible toute l’année, du moment qu’il bénéficie de chaleur (25°C) et d’humidité.

Une méthode éprouvée

Commencez par faire tremper les graines durant 24h dans de l’eau tiède puis semez-les en pot à une profondeur de 1 cm dans un substrat fait de mélange de terreau de semis, de sable ou de perlite. Installez les semis dans un espace ensoleillé et maintenez constamment humide sans détremper. La germination intervient généralement entre 3 et 6 semaines après le semis.

Comment bouturer votre Majidea zanguebarica ?

Le bouturage de la « perle de Zanzibar » se fait sur une tige semi-aoûtée, de juillet à août.

Une méthode éprouvée

Sélectionnez une bouture de Majidea zanguebarica d’environ 10 cm, taillez les feuilles à l’aide d’un sécateur avant de prélever les boutures du plant mère. Coupez la base de la bouture à angle droit avant de plonger la base dans de l’hormone de bouturage. Placez la bouture verticalement dans un trou d’environ 2 cm de profondeur avec un substrat de terre, de sable, de gravier et de terreau. Le bourgeon doit apparaître juste au-dessus de la surface du substrat. Tassez autour de la bouture et arrosez pour éviter le dessèchement.

 

Les conseils du jardinier

Quel substrat utiliser pour un « mgambo tree » en bonne santé ?

Le « mgambo » nécessite un sol humifère, bien drainé. Pour connaître la qualité de votre sol, pressez une motte de terre dans votre main : si la terre forme un « boudin » quand vous ouvrez la main, c’est que votre terre est plus argileuse que sableuse. Si elle s’effrite, c’est au contraire qu’elle est très sableuse.

Astuce

Vous pouvez pousser l'expérience en mettant un peu de terre dans un verre d'eau, puis vous remplissez votre verre avec de l'eau et vous remuez. Attendez 24h que le tout se décante et vous pourrez voir la composition de votre sol en regardant les différentes couches qui se sont déposées dans le verre.

Comment réussir son rempotage de Majidea zanguebarica ?

Pour rempoter votre « mgambo », munissez-vous en premier lieu d’un récipient étanche plus grand que le pot et remplissez-le d’eau.

Une méthode éprouvée

Plongez le pot dans le récipient et maintenez-le dans l’eau jusqu’à ce qu’aucune bulle d’air ne sorte plus. Sans cette opération, l’eau d’arrosage risque, après la plantation, de faire le tour de la motte sans la pénétrer, provoquant ainsi le dessèchement de la plante. Ensuite, creusez un trou d’un diamètre 2 à 3 fois plus large et une fois et demie plus profond que le pot. Si votre sol est argileux, faites un trou plus large et moins profond. Utilisez une fourche-bêche et ameublissez la couche du fond sans la retourner. Faites de même si le sol est difficile à défoncer : les racines apprécient d’avoir de l’aisance pour s’étaler.

Plus le sol est lourd, plus le trou doit être large et peu profond pour ne pas créer une piscine. En effet, il y a 2 causes à la non-reprise d’un végétal : le manque d’arrosage et l’asphyxie des racines par excès d’eau.

Où installer votre Majidea zanguebarica ?

Sous nos latitudes, pour une plantation en pleine terre, le climat méditerranéen est donc le seul susceptible de plaire à la « perle de Zanzibar » car en hiver, ce dernier apprécie des températures oscillant entre 11 et 16°C. A partir de - 1°C, il peut déjà subir des dommages irréparables.

Vous pouvez l’utiliser en sujet isolé, en arbre parasol ou en haie. C’est un arbre qui a besoin de soleil (plein soleil) comme d’un emplacement à l’abri des vents, dans une zone où l’eau ne stagne pas (légère inclinaison). Choisissez donc un emplacement isolé, ensoleillé et protégé des vents forts.

En pot, il se prête très bien aux cultures sous forme de bonsaï. Ces cultures en pot se conduisent avec un substrat composé de terreau, de terre de jardin et de sable.

 

Comment bien entretenir la « perle de Zanzibar » ?

Un arrosage régulier sans excès

Dès la fin de l’hiver, veillez à arroser régulièrement votre nouvelle plantation, au moins 1 fois par semaine, et ce jusqu’à l’automne suivant. Essayez d’apprendre à repérer les signes de manque d’eau sur une plante avant que les dégâts apparaissent : un feuillage qui grise, des fleurs qui fanent trop vite, … Songez que Majidea zanguebarica demande un arrosage régulier mais sans excès, surtout par temps chaud car, une fois bien installée, la « perle de zanzibar » présente une résistance à la sècheresse.

Faut-il tailler votre « perle de Zanzibar » ?

Une taille des branches est parfois nécessaire pour maintenir l’équilibre du houppier. Si la plante est trop touffue, vous pouvez supprimer quelques rameaux situés à l’intérieur, en les coupant le plus près possible des branches dont ils sont issus. Supprimez les branches trop petites, mal orientées ou parallèles à d’autres. La taille de formation se pratique sur les jeunes arbres pour leur donner une forme harmonieuse : supprimez les branches trop petites, mal orientées ou parallèles à une autre, pour ne privilégier que les charpentières (les plus grosses) et les branches secondaires.

Il vaut mieux ne pas tailler les arbustes lors de la création d’une haie car un feuillage abondant favorisera leur enracinement. Vous devrez en revanche rabattre chaque pied plus ou moins sévèrement l’année suivante, afin de stimuler la ramification à la base.

 

Quelques espèces botaniques …

Le genre Majidea comprend seulement 2 espèces, dont Majidea fosteri, et 2 sous-espèces.

Majidea Fosteri

Majidea Fosteri est un arbre à feuilles caduques à cime étalée ; il peut mesurer de 15 à 35 mètres de haut, parfois jusqu'à 40 mètres (dans son milieu naturel) ! Le tronc droit et cylindrique peut être exempt de branches sur 10 à 18 m. L’arbre est récolté dans la nature pour un usage local comme source de bois et de perles. Son aire de répartition s’étend de la Côte d’Ivoire jusqu’au Soudan et l’Ouganda, et vers le sud jusqu’en République Démocratique du Congo et au nord-ouest de la Tanzanie. Son bois se prête à la construction légère, la parqueterie, la menuiserie, les boiseries intérieures, les étais de mines, la construction navale, le mobilier, les jouets, les articles de fantaisie, le placage et le contreplaqué. En Côte d’Ivoire et au Bénin, Majidea fosteri fleurit en août et ses fruits mûrissent environ 3 mois plus tard. En Côte d’Ivoire, on a constaté que les fruits mûrissaient aussi de mars à mai.