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Conophytum pageae var. albiflorum, Aizoaceae, Mesembryantemaceae , mésembs, Ficoïdaceae, xérophytes, graines succulentes, cactus
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Originaire d'Afrique du Sud, Conophytum pageae var. albiflorum est une espèce de culture facile dans les régions à étés tempérés.

C’est la première espèce de conophytum à fleurs blanches a avoir été découverte.

De petite taille (pas plus de 2cm), elle préfère une culture en pot.

Conophyum pageae var. albiflorum aime le soleil (non direct), la lumière et les climats secs.

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Conophytum pageae var. albiflorum

Conophytum pageae var. albiflorum appartient à la famille des Aizoaceae, qui étaient autrefois les Mesembryantemaceae ou les Ficoïdaceae ; une famille de plantes grasses ou succulentes tout à fait fascinantes par leur capacité d’adaptation aux paysages xériques (milieux caractérisés par une aridité persistante).

Le nom de Conophytum doit son suffixe au latin « cono », soit « cône » (inutile de préciser que « phytum » vient du grec et signifie « plante » …). Pageae signifie que cette espèce est dédiée à Mary Page (1867-1925), artiste anglaise, infatigable illustratrice de l'Herbier Bolus. Quant au mot « albiflorum » (latin), il signifie « à fleur blanche ».

Si certaines aizoacées de bord de mer sont considérées parfois comme invasives, la plupart sont des plantes naines, appelées « Mésembs » par les amateurs qui les cultivent. C’est une famille pantropicale dont les espèces sont principalement diversifiées et concentrées en Afrique du Sud. Pour la plupart, ce sont des plantes xérophytes, adaptées pour survivre à de longues périodes de sécheresse et d’insolation. La quantité de genres et d’espèces dans cette famille n’est pas encore clairement fixée, cependant on estime que les Aizoaceae rassemblent 1800 espèces (environ) réparties en 130 genres.

 

Classification botanique

Son nom scientifique précis est : Conophytum pageae var. albiflorum, N. E. Brown (1922)

Famille : Aizoaceae

Genre : Conophytum

Espèce : Conophytum pageae

 

Description botanique de Conophytum pageae

Origine

On trouve cette succulente sur la bande côtière, sur les dômes granitiques entre Kasteelberg et Saint Helena Bay, dans la province du Western Cape (Afrique du Sud).

Histoire

Le genre conophytum doit beaucoup à la botaniste sud-africaine Harriet Margaret Louisa Bolus (1877 - 1970), spécialiste des plantes succulentes africaines et en particulier des Mésembryanthémacées, à tel point que l’on a donné son nom à deux genres : Bolusanthemum pour son nom d'épouse et Kensitia pour son nom de jeune fille. De plus, trois espèces de succulentes lui ont été dédiées, dont Conophytum bolusiae, Ruschia bolusiae et Stomatium bolusiae.

Le genre conophytum doit également beaucoup à Steven Hammer (né en 1951). En effet, ce dernier, dès son adolescence, s’était lancé dans la collection des Mammillaria, Lithops et Conophytum, malgré la faible disponibilité de ces espèces à cette époque. Plus tard, lors d'innombrables voyages dans la corne sud de l'Afrique, il accompagne de nombreux spécialistes des Mésembs dans leurs campagnes de terrain pour étudier ses espèces favorites. Il découvre alors un certain nombre de taxons, majoritairement chez les Aizoaceae, tel Conophytum achabense. Il a décrit plus de quarante taxons et a créé les genres Hartmanthus et Vlokia.

Description, feuillage et floraison

Conophytum pageae var. albiflorum est comme ses congénères, plutôt petite : 15 mm de largeur comme de longueur (au maximum). C’est donc une plante de petite taille (moins de 2 cm), cespiteuse, en forme de V arrondi à la base, fortement caréné au sommet.

Son épiderme est glabre, couvert de points et de lignes, de couleur vert à marron foncé ; avec une fenêtre non apparente.

Les fleurs sont automnales et diurnes. Elles sont munies de 4 à 5 stigmates, de couleur vert-jaune. Ses fleurs sont blanches, ce qui est une originalité dans cette section.

Son fruit est une capsule molle contenant un grand nombre de graines sphériques couvertes de petites stries foncées.

Habitat

Dans leur habitat naturel, les Conophytum tirent l'essentiel de l'eau nécessaire à leur croissance de la rosée et du brouillard, tout en subissant de temps en temps des pluies torrentielles. Ils aiment se nicher au sommet des collines, dans les fissures des rochers de granit. De fait, ils préfèreront être cultivés dans des sols plutôt acides, à l'abri du plein soleil de l'été, dans des endroits très lumineux et aérés. Certaines espèces poussent même dans des cuvettes de quelques centimètres de profondeur au milieu de la mousse. Conophytum pageae var. albiflorum est une espèce de culture facile dans les régions à étés tempérés, supportant les sols minéraux relativement riches, si possible issus de granite. Elle n’est pas une plante rustique : elle supporte des températures jusqu’à 6°C. Sous nos climats, même dans la zone dite de l’oranger (climat méditerranéen), il serait extêmement hasardeux de la cultiver en extérieur.

Parasites et maladies

Conophytum pageae var. albilforum est sensible aux araignées rouges et bien évidemment aux arrosages trop fréquents, qui ont pour conséquence d’asphyxier et de faire pourrir les racines comme le feuillage. Généralement, lorsqu’on s’aperçoit de cette situation, il est trop tard, d’où l’importance de bien laisser sécher la terre entre deux arrosages. En pleine terre, les plantes succulentes étant cultivées en sol bien drainant, tout excès d’humidité disparaît rapidement.

Pense-bête

Pensez que les plantes succulentes partagent certaines caractéristiques, telles que des feuilles charnues, des tiges ou des racines pouvant stocker de l’eau, ce qui leur permet de survivre dans des environnements sans eau, non fertiles et semi-arides. La succulence et les mécanismes innovants de stockage et d’économie d'eau contribuent à leur résilience face à la sécheresse. Cette propriété leur permet de faire face à de longs épisodes de sécheresse. Cela ne veut pas dire pour autant que les arrosages ne sont qu’anecdotiques, bien au contraire. Ils doivent juste être apportés à bon escient.

 

Les conseils du jardinier

Quelle période choisir pour planter et quel substrat utiliser ?

Il est conseillé de planter Conophytum pageae var. albiflorum, dans l’idéal, au printemps (mars et avril).

Conophytum pageae var. albiflorum demande un sol poreux et bien drainé. Pensez donc aux billes d’argile ou au lit de graviers au fond du pot troué pour que l’écoulement se fasse rapidement après arrosage. Vous pouvez utiliser un substrat standard pour succulentes selon la règle des 3 tiers (terreau, sable et terre de jardin) en l’ajustant comme ceci : 40% de terreau, auquel vous ajouterez 45% de drainage (sable, pouzzolane, pierre ponce, perlite) et le reste en terre de jardin. Après la plantation, recouvrez la terre de gravillons ou de petits cailloux. Outre l’aspect décoratif, les cailloux permettent de stabiliser l’eau d’arrosage.

Conophytum pageae var. albiflorum est originaire d’une région sèche et aride mais non dépourvue d’éléments nutritifs, d’où son besoin d’engrais pour se développer correctement, principalement pour les plantes cultivées en pot. Faites donc un apport d'engrais pour cactées pendant la période de floraison, une fois par mois entre avril et septembre.

Y a-t-il une période idéale pour réussir son rempotage ?

Le rempotage doit se faire avant la période de la reprise végétative, c’est-à-dire au printemps. Il est conseillé d’effectuer cette opération durant les mois de mars et avril, voire jusqu’en mai, et quand il n’y a pas le choix (achat, maladie…), jusqu’en été. Il faut simplement savoir que si vous rempotez en été, la période végétative de votre succulente sera très courte, voire inexistante, et il faudra attendre l’année d’après pour qu’elle se développe.

Il est conseillé de rempoter les succulentes tous les trois ans. Leur croissance étant très lente, le nouveau contenant ne doit pas être beaucoup plus grand que le précédent. Après le rempotage, il est indispensable d'attendre quelques jours avant de procéder à un arrosage, pour laisser le temps aux racines de s'adapter à leur nouvel environnement.

Dans tous les cas, il ne faut pas rempoter juste avant ni pendant la période de repos hivernale (novembre à février) puisque la plante n’aurait pas le temps de se remettre de la manipulation et ne pourrait affronter l’hiver dans de bonnes conditions.

Quel environnement choisir ?

Si vous cherchez à mettre en valeur Conophytum pageae var. albiflorum, comme à respecter ses conditions idéales de culture, mieux vaut privilégier les terrasses abritées, les vérandas et les serres, où elle pourra bénéficier d’un ensoleillement maximum tout en restant au sec en hiver. La période de dormance est en effet indispensable au bon développement d’une succulente, comme à sa future floraison.

Hors hiver, mettez votre succulente sous la lumière directe du soleil, sauf l’été, où une ombre lumineuse et partielle pendant la période la plus chaude de la journée est plus indiquée.

Peut aussi se cultiver en intérieur...

Si vous cultivez Conophytum pageae var. albiflorum à l’intérieur, vous devrez porter une attention particulière à la quantité de lumière qu’elle reçoit. Choisissez l’endroit le plus lumineux de la maison pour placer votre plante et tournez régulièrement votre pot (pour que chaque côté profite pleinement de la lumière). Une fenêtre orientée au sud est un endroit parfait pour une succulente de ce type.

Astuce

Les emplacements proches des fenêtres sont généralement plus ensoleillés que les autres emplacements de la maison car ils reçoivent plus de lumière de l’extérieur. Dans le même temps, les emplacements des fenêtres sont également plus frais que les autres endroits de la maison pendant les mois les plus froids en raison des courants d’air provenant de l’extérieur.

Bon à savoir

Pensez à épousseter votre succulente ! En effet, ces dernières craignent la poussière, qui les empêche de respirer. De plus, la poussière fait écran, empêchant le passage de la chaleur comme de la lumière. Pour cela, utilisez un pinceau ou une petite brosse douce et fine.

 

Comment bien entretenir son Conophytum pageae var. albiflorum ?

Concernant son entretien, Conophytum pageae var. albiflorum n’est pas très contraignante :

Un entretien facile pour une culture en intérieur

En intérieur, il peut durer un certain temps sans que vous ayez à vous soucier du dessèchement de votre Conophytum pageae var. albiflorum. Inutile de l’arroser tant que la terre n’est pas complètement sèche (ce que vous pouvez sentir avec le test du doigt). A partir de là, privilégiez les apports copieux, qui humidifient la motte dans sa totalité, mais largement espacés dans le temps, les succulentes n’appréciant pas les ambiances humides. Pour un ordre d’idée : au printemps, vous pourrez arroser 1 fois tous les 15 jours et 1 à 2 fois par semaine en été (selon la température). Si vous effectuez les arrosages à l’arrosoir, procédez au goulot, en début ou fin de journée pour que les gouttelettes d’eau ne brûlent pas les feuilles par effet de loupe (lorsque les plantes sont exposées aux rayons du soleil).

Astuce

Conophytum pageae var. albiflorum en pot peut être également arrosée par bassinage, en laissant tremper le pot (troué) dans une bassine d’eau peu profonde, de sorte que la plante ne soit pas en contact direct avec l’eau. Retirez le pot dès que la surface du substrat devient humide et laissez-le égoutter.

Quelle est la meilleure eau à utiliser ?

Si vous ne pouvez pas récupérer l’eau de pluie, celle du robinet fera l’affaire, sauf si celle-ci est trop calcaire ; les plantes grasses n’apprécient pas. Coupez-la éventuellement avec de l’eau de source ou déminéralisée, si le nombre de plantes le permet. Si l’eau est trop chlorée, il vous suffira de remplir votre arrosoir la veille pour laisser le chlore s’évaporer. Utilisez de l’eau tempérée.

 

Semis, et boutures de Conophytum pageae var. albiflorum

La multiplication de Conophytum pageae var. albilforum peut se faire par semis, bouturage de rejets, ou division.

Qu'en est-il des semis avec Conophytum pageae var. albiflorum ?

Dans les pépinières, la multiplication se fait par semis. C’est aussi la méthode que nous préférons tous, le but étant d’utiliser les graines produites par nos plantes.

Conseils pour réussir vos semis

Pour cela, il suffit de cueillir les baies qui apparaissent après les fleurs en automne, puis de presser le fruit au-dessus d’un papier buvard pour faire tomber la pulpe. Ensuite, placez le papier au sec pendant plusieurs jours. Recueillez les graines et rangez-les dans des enveloppes bien étiquetées, jusqu’au printemps suivant.Les semis se réalisent de préférence dans des terrines peu profondes. Mettez sur la moitié de la hauteur des gravillons, pour le drainage, puis ajouter du terreau à cactées bien affiné (ou le mélange proposé plus haut). Humidifiez le substrat et tassez légèrement à la main. Déposez les graines une à une, puis recouvrez-les d'une fine couche de gros sable. Pour pouvoir germer correctement, les semences doivent être au chaud, entre 20° à 25°. Les semis doivent être installés près d'un radiateur, dans une serre, ou une mini-serre chauffante. La nuit, les températures doivent être un peu plus basses.

Comment bouturer Conophytum pageae var. albiflorum ?

Le bouturage de ces plantes amatrices de chaleur sera bien plus facile à réussir en fin de printemps et en début d'été. Les températures sont alors plus constantes et se maintiennent suffisamment élevées, le jour comme la nuit.

Conseils pour réussir votre bouture

Prenez un greffoir, un scalpel ou un couteau sans dents bien aiguisé. Désinfectez l’outil avec de l’alcool à brûler avant son utilisation. Exécutez une coupe franche de votre bouture et badigeonner la plaie à la poudre de charbon de bois pour éviter l’apparition de maladies cryptogamiques (maladie des plantes due à un champignon microscopique). Posez vos boutures dans un local sec et ventilé, le temps que la plaie sèche totalement (3 jours à plus d’une semaine). Un cal doit alors se former et la bouture sera prête à mettre en terre. Le substrat de bouturage devra être très drainant et donc essentiellement composé de sable de rivière : un mélange composé de 3/4 de sable pour 1/4 de terreau et de quelques cuillères de poudre de charbon de bois fera parfaitement l’affaire. Pensez à toujours placer vos boutures à la pleine lumière mais sans soleil direct.

 

Quelques espèces botaniques du genre Conophytum

Conophytum angelicae

C’est une plante de petite taille (environ 2 cm), fortement cespiteuse, avec un corps comme couvert d'un réseau de veines saillantes. Elle possède des fleurs de couleur orange.

Conophytum acutum

C’est une plante de petite taille (moins de 2 cm), presque toujours solitaire, avec un apex arrondi totalement lisse. Sa floraison, automnale, est nocturne. On trouve quelques colonies sur quartzite (roches siliceuses massives, constituées de cristaux de soudés), autour de Bitterfontein, dans la province du Northern Cape en Afrique du Sud.

Conophythum bilobum, appelée « galet ou caillou vivant »

C'est une succulente parfaite pour une culture en pot puisqu'elle ne dépasse pas les 7 cm (en moyenne). De culture très facile et robuste, elle aime le soleil, la lumière et les climats secs.

Conophythum achabense, la plus petite des Conophytum

C’est une plante minuscule, la plus petite des Conophytum (5 mm), presque toujours solitaire, avec une forme typique de poire, généralement enterrée au 2/3 sous les graviers. Dans son habitat naturel, on la trouve dans la province du Northern Cape en Afrique du Sud.

Conophythum antonii

C’est une petite plante de 2 cm, comme souvent ses congénères, de culture facile, avec de superbes fleurs de couleur rose-mauve. Elle se multiplie uniquement par bouture. Dans son habitat naturel, on la trouve dans la province du Northern Cape en Afrique du Sud.