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Récoltées à la main en Guadeloupe et garanties sans traitement phytosanitaire, nos cabosses de cacao provient directement d’un cacaoyer (Theobroma cacao) cultivé dans des conditions naturelles et respectueuses.
Le cacaoyer est une plante tropicale dont les fruits, les célèbres cabosses, renferment les fèves de cacao. Comme il ne supporte pas des températures inférieures à 15 °C, sa culture en France métropolitaine se fait uniquement en intérieur, en pot, où il devient une très belle plante décorative.
Chaque cabosse renferme environ 35 à 40 graines.
Les graines de nos cabosses fraîches possèdent une viabilité exceptionnelle et germent en un temps record, souvent en moins d’une semaine (généralement 3 à 5 jours).
Variété : Criollo
Les cacaoyers Criollo (Theobroma cacao subsp. cacao) se distinguent par une croissance naturellement lente, une faible vigueur et une sensibilité marquée aux maladies fongiques (comme la moniliose ou la pourriture brune) ainsi qu’aux ravageurs. Cette fragilité explique en grande partie leur rareté dans les plantations modernes. Ils présentent par ailleurs une forte diversité morphologique, reflet d’un patrimoine génétique ancien et peu hybridé.
Leurs cabosses se reconnaissent aisément : elles sont brun violacé lorsqu’elles sont jeunes, puis deviennent orange à maturité. Leur forme est allongée, profondément sillonnée, et le péricarpe est typiquement verruqueux, fin et facile à inciser. Le mésocarpe, peu lignifié, confère à la cabosse une texture moins fibreuse que chez d’autres variétés.
Les fèves Criollo sont volumineuses, arrondies en section, et possèdent des cotylédons blancs ou légèrement rosés. Cette absence quasi totale de pigmentation traduit une faible teneur en polyphénols oxydables, d’où une amertume naturellement réduite.
Sur le plan organoleptique, le Criollo est considéré comme le « joyau » des cacaos : son cacao appartient à la catégorie des cacaos fins ou flavor cocoa, recherchés pour leur grande complexité aromatique (notes florales, fruits secs, miel, épices douces). C’est la variété privilégiée pour les chocolats d’exception, bean-to-bar et productions haut de gamme.
Sa culture reste cependant marginale : en raison de son rendement faible, de sa sensibilité aux stress biotiques, et de besoins culturaux spécifiques, il représente aujourd’hui moins de 5 % de la production mondiale.
Les graines d’une cabosse fraîche possèdent une viabilité exceptionnelle et germent en un temps record, souvent en moins d’une semaine (généralement 3 à 5 jours). Pour les faire lever dans les meilleures conditions :
Cette méthode rapide et simple convient particulièrement bien à la culture du cacaoyer en intérieur chauffé ou en serre tropicale : les jeunes plants apprécient une hygrométrie constante et un climat chaud, imitant les conditions de leur environnement d’origine.
L’arrosage du cacaoyer doit être abondant et régulier. Espèce strictement tropicale, Theobroma cacao se développe naturellement sous des climats chauds et humides, où les précipitations annuelles dépassent souvent 1 500 à 2 000 mm. Très sensible au stress hydrique, il peut perdre l’intégralité de son feuillage en cas de sécheresse prolongée, car ses stomates réagissent fortement aux variations d’humidité, entraînant un dessèchement rapide des jeunes tissus.
Le sol doit être particulièrement riche en matière organique, ce qui reflète son habitat naturel de sous-bois de forêt tropicale. La présence de plantes bio-indicatrices (orties tropicales, fougères, légumineuses) ou d’amendements organiques est un bon indicateur de fertilité. Scientifiquement, le cacaoyer préfère des sols :
Il s’agit d’une véritable plante de sous-bois : le cacaoyer préfère la mi-ombre fournie par la canopée et supporte le plein soleil uniquement de manière ponctuelle. Les jeunes plants, en particulier, nécessitent un ombrage d’environ 50 % pour éviter le stress lumineux.
Concernant la rusticité, le cacaoyer reste très frileux. Une fois bien installé, il tolère difficilement des températures proches de 10 °C, et toute exposition prolongée en dessous de 15 °C peut compromettre sa croissance. La plage optimale se situe entre 21 et 27 °C, avec une humidité atmosphérique élevée comprise entre 77 et 88 %, favorisant la transpiration et la formation des fleurs.
La floraison survient généralement deux fois par an, en janvier puis en juillet/août, bien que cela varie selon le climat local. La fructification se déroule principalement entre mars et mai, puis entre octobre et décembre. Le cacaoyer atteint sa première production vers la cinquième année selon les variétés et les conditions culturales. Une fois pollinisée — processus assuré majoritairement par de minuscules moucherons du genre Forcipomyia — la cabosse met entre 5 et 7 mois à atteindre sa maturité, une durée influencée par le génotype et les conditions environnementales.