

Le Ginkgo biloba est un arbre exceptionnel, souvent qualifié de "fossile vivant" en raison de son ancienneté remarquable. Seul représentant actuel de la famille des Ginkgoaceae, il est originaire de Chine, où il pousse naturellement dans les forêts de feuillus. Il est reconnu pour sa grande longévité (jusqu'à 3000 ans) et pour sa résistance remarquable aux maladies, à la pollution et même aux radiations.
Facilement identifiable à ses feuilles en forme d’éventail, le Ginkgo est aussi réputé pour ses nombreuses vertus médicinales : ses feuilles sont utilisées en phytothérapie pour améliorer la circulation sanguine, la mémoire et la concentration. Il est aujourd’hui cultivé dans le monde entier, aussi bien pour ses qualités ornementales que thérapeutiques.
10 graines Ginkgo Biloba
Le Ginkgo biloba, souvent surnommé l'« arbre aux quarante écus » en référence au prix autrefois payé pour ses plants, est une espèce végétale véritablement unique et chargée d'histoire. Il est le dernier représentant d'une lignée qui remonte à des millions d'années.
Le Ginkgo biloba est le seul représentant vivant de la famille des Ginkgoaceae. Cette famille est elle-même l'unique membre de l'ordre des Ginkgoales, et même de la classe des Ginkgopsida.
Son nom scientifique précis est : Ginkgo biloba Linné, 1771
Synonymes : Salisburia adiantifolia Sm., Pterophyllus salisburgiensis J.Nelson.
Noms communs : Arbre aux quarante écus, Arbre aux abricots d'argent.
Ordre : Ginkgoales
Famille : Ginkgoaceae
Genre : Ginkgo
Origine : Originaire des forêts de feuillus du mont Tianmu (Tianmushan), située dans le Zhejiang, au sud-ouest de Shanghai, en Chine ; qui est aujourd'hui une réserve de biosphère de l’UNESCO.
Ginkgo biloba, communément appelé arbre aux quarante écus ou bien arbre aux abricots d'argent, est une espèce relictuelle* appartenant à la famille des Ginkgoaceae, unique représentante actuelle de l’ordre des Ginkgoales.
* Une plante relique est un taxon qui persiste comme vestige d'une population autrefois diversifiée et répandue
Le ginkgo est originaire de l'est de la Chine, notamment des montagnes Tianmushan dans la province du Zhejiang, où il pousse encore à l’état sauvage dans des forêts tempérées humides situées entre 300 et 1 100 mètres d’altitude.
Dans son habitat naturel, il prospère sur des sols bien drainés, acides à neutres, et préfère des climats tempérés à subtropicaux avec une bonne pluviométrie.
Arbre ancestral connu depuis des millions d’années, il est souvent qualifié de « fossile vivant », ayant traversé les grandes extinctions depuis l’ère Mésozoïque.
Naturalisé au Japon et en Corée, il est aujourd’hui cultivé mondialement comme arbre ornemental et médicinal.
Le Ginkgo biloba est une espèce ancienne datant d’environ 265 millions d’années (Permien). Présent à l’origine sur plusieurs continents, il a décliné lors des bouleversements climatiques et géologiques, ne subsistant à l’état sauvage que dans quelques régions de Chine, notamment dans les montagnes du Zhejiang et du Anhui.
Décrit dans la littérature chinoise dès le XIe siècle, il était cultivé près des temples bouddhistes pour ses vertus symboliques et médicinales.
Décrit pour la première fois au Japon en 1690 par le médecin et botaniste allemand Engelbert Kaempfer, il a ensuite été officiellement nommé Ginkgo biloba par Carl von Linné en 1771 dans son ouvrage Mantissa plantarum.
Introduit en Europe au début du XVIIIe siècle, notamment grâce à Kaempfer, cet arbre a rapidement gagné en popularité comme plante ornementale. Son surnom "arbre aux quarante écus" viendrait d'un prix élevé payé pour cinq plants en 1780. Symbole de résilience, un Ginkgo a même repoussé après le bombardement d'Hiroshima en 1945.
Aujourd'hui, le Ginkgo biloba est non seulement apprécié pour son feuillage unique et sa robustesse, mais il est aussi intensivement étudié pour ses propriétés pharmacologiques. Ses composés bioactifs, tels que les ginkgolides et les flavonoïdes, sont particulièrement utilisés dans le traitement des troubles cognitifs.
Le ginkgo est qualifié d’arbre panchronique, un terme plus approprié que l’expression ancienne de « fossile vivant » popularisée par Darwin. Cette dernière, bien qu'encore répandue, prête à confusion : un fossile ne peut évidemment pas être vivant, et surtout, elle suggère à tort une absence d’évolution. Or, toutes les espèces évoluent en permanence, même si leur rythme d’évolution varie dans le temps.
Il n’en demeure pas moins que le ginkgo biloba est aujourd’hui l’unique survivant d’un lignage ancien : il représente à lui seul une famille (Ginkgoaceae), un ordre (Ginkgoales) et une classe (Ginkgopsida), apparus il y a environ 265 millions d’années au cours de l’ère Paléozoïque.
Les archives fossiles révèlent que le genre Ginkgo regroupait plusieurs espèces au Jurassique, atteignant une grande diversité au Crétacé, notamment dans tout l’hémisphère Nord. Parmi elles, Ginkgo adiantoides, présent du Crétacé supérieur au Miocène, montre déjà de fortes ressemblances morphologiques avec Ginkgo biloba, tant par ses feuilles que par la structure de ses ovules.
Ginkgo biloba est un arbre dioïque caduc, pouvant atteindre 20 à 35 mètres de hauteur, avec une cime conique chez les jeunes arbres, devenant plus étalée avec l’âge. Son écorce est grisâtre, fissurée chez les spécimens matures. Les feuilles, caractéristiques et uniques, sont en forme d’éventail (bilobées, d’où le nom biloba), mesurant 5 à 10 cm de large, avec des nervures dichotomiques rayonnantes. Elles sont portées par de longs pétioles et présentent une texture coriace. En automne, le feuillage prend une teinte jaune doré spectaculaire, créant un effet visuel saisissant avant la chute des feuilles. Les branches alternent entre des rameaux longs à croissance rapide et des rameaux courts (brachylastes) portant les feuilles et les organes reproducteurs.
La floraison de Ginkgo biloba intervient au printemps, généralement entre avril et mai dans l’hémisphère nord. Étant dioïque, les fleurs mâles et femelles sont portées par des arbres distincts. Les fleurs mâles se présentent sous forme de chatons pendants, de couleur jaunâtre, mesurant 2 à 3 cm, et libèrent du pollen transporté par le vent (anémophilie).
L'anémophilie, également appelée fécondation anémophile ou anémogamie (ou pollinisation par le vent), est le processus par lequel les grains de pollen (gamètes mâles des plantes) sont transportés par le vent jusqu'aux gamètes femelles.
Les fleurs femelles, moins visibles, sont réduites à des ovules nus portés par paires sur un pédoncule court au niveau des brachylastes. La pollinisation est exclusivement anémophile, ce qui reflète l’ancienneté évolutive de l’espèce, proche des conifères primitifs.
La fructification concerne uniquement les arbres femelles et se produit à l’automne, après pollinisation réussie. Les ovules fécondés se développent en graines entourées d’une enveloppe charnue (sarcotesta) de couleur jaune à orangée, d’environ 2 à 3 cm de diamètre, ressemblant à une drupe. Ces graines dégagent une odeur fétide due à la présence d’acide butyrique, ce qui peut être un inconvénient en milieu urbain. La partie interne, ou amande, est comestible après cuisson dans certaines cultures asiatiques, mais doit être manipulée avec précaution en raison de composés potentiellement toxiques (ginkgotoxine).
La production de graines est abondante chez les arbres matures, généralement après 20 à 30 ans.
Ginkgo biloba est remarquablement résistant aux parasites et maladies, une caractéristique attribuée à sa longue histoire évolutive et à ses composés chimiques défensifs (comme les ginkgolides). Cependant, certains ravageurs et pathogènes peuvent occasionnellement l’affecter :
Le semis du Ginkgo biloba demande de la patience et une bonne préparation des graines. Il s’effectue idéalement au printemps, après une phase de stratification froide qui permet de lever la dormance naturelle de la graine. Pour cela, il est nécessaire de nettoyer soigneusement les graines, puis de les faire tremper dans de l’eau tiède pendant 24 à 48 heures afin de ramollir leur enveloppe extérieure.
Ensuite, les graines doivent être placées dans un sac plastique contenant un substrat humide, tel que du sable ou de la tourbe, puis conservées au réfrigérateur à une température d’environ 4 °C pendant deux à trois mois. Cette stratification imite les conditions hivernales nécessaires à leur réveil biologique.
Les graines de Ginkgo biloba que nous proposons ont déjà été stratifiées. Vous pouvez donc les semer directement dès leur réception, sans avoir besoin de réaliser un pré-traitement au froid de six semaines.
Une fois cette étape terminée, les graines peuvent être semées dans un mélange bien drainé, composé de terreau pour semis et de sable. Elles doivent être enterrées à une profondeur d’un à deux centimètres, dans des pots, de préférence profonds, pour accueillir leur racine pivotante, ou directement en pleine terre, dans un endroit abrité. Le substrat doit être maintenu légèrement humide mais jamais détrempé, car un excès d’eau peut provoquer la pourriture.
La germination s’effectue à une température comprise entre 15 et 20 °C, à la lumière indirecte. Il est conseillé de couvrir les pots d’un film plastique ou d’un couvercle transparent afin de conserver l’humidité ambiante, tout en aérant régulièrement pour éviter l’apparition de moisissures. Le délai de germination peut varier, allant généralement de 3 semaines à 3 mois selon les conditions.
Dès que les jeunes plantules atteignent environ huit à dix centimètres de hauteur, il convient de les repiquer dans des pots individuels plus profonds, toujours avec un substrat bien drainé. À ce stade, les plants doivent être placés à la lumière, mais sans exposition directe au soleil durant les premières semaines. L’arrosage doit rester modéré, en veillant à ce que le sol ait le temps de sécher en surface entre deux apports d’eau.
La première année, les jeunes Ginkgo doivent être protégés du gel, car ils sont encore fragiles. Une fois bien établis, ces arbres deviennent très résistants, notamment à la sécheresse, et tolèrent bien une exposition au plein soleil. Le Ginkgo biloba, espèce ancienne et remarquable, récompense la patience de celui qui sait respecter son rythme lent mais sûr.
Le Ginkgo biloba n’est pas exigeant en matière de sol, mais il prospère dans un substrat bien drainé, idéalement léger et fertile, avec un pH légèrement acide à neutre (5,5 à 7,0).
Pour cultiver votre plant en bonsaï, nous vous conseillons le substrat suivant : un mélange idéal se composant d'un tiers de gravier, d'un tiers de sable et d'un tiers d'akadama ou de terreau spécifique pour bonsaï. Cette composition permet une excellente aération des racines et prévient efficacement l'humidité excessive, deux facteurs clés pour éviter la pourriture racinaire et favoriser une croissance vigoureuse.
L'akadama, une argile japonaise granulée, est particulièrement appréciée pour sa capacité à retenir l'eau tout en garantissant un drainage optimal.
Pour les jeunes plants de Ginkgo biloba cultivés en pot, un mélange simple et efficace se compose de terre de jardin, de sable et de compost. Cette combinaison offre l'équilibre parfait : la terre de jardin apporte les nutriments de base, le sable assure un excellent drainage, et le compost enrichit le tout en matière organique, favorisant une croissance saine. Veillez à ce que le pot dispose de trous de drainage pour éviter toute stagnation d'eau, préjudiciable aux racines.
Pour la plantation en pleine terre, il tolère des sols argileux ou calcaires, à condition que l’eau ne stagne pas. Par ailleurs, il est conseillé d’enrichir le sol avec du compost ou du fumier bien décomposé afin d’apporter les nutriments essentiels à la croissance de l’arbre. Avant la plantation, ameublissez le sol sur une profondeur de 50 cm et ajoutez du compost mûr pour enrichir le substrat et favoriser l’enracinement. Évitez les sols trop calcaires ou compacts, ainsi que les sols gorgés d’eau, et privilégiez toujours un bon drainage.
L’arrosage du Ginkgo biloba dépend de son âge et de son environnement. Les jeunes plants nécessitent un arrosage régulier durant les deux premières années, surtout en période de sécheresse, pour soutenir le développement racinaire. Maintenez le sol humide mais non détrempé, avec un apport d’eau d’environ 10 à 15 litres par semaine en été pour un arbre en pleine terre. Les sujets matures sont plus tolérants à la sécheresse et se contentent des précipitations naturelles dans les climats tempérés. En pot, arrosez lorsque la surface du substrat est sèche au toucher, en veillant à un drainage efficace pour éviter l’excès d’humidité.
Le Ginkgo biloba n’a pas besoin d’une fertilisation intensive, grâce à sa robustesse naturelle. Pour les jeunes arbres ou ceux en pot, appliquez un engrais équilibré (NPK 10-10-10) au printemps, une fois par an, pour stimuler la croissance. Une dose de 100 g par m² autour de la base, suivie d’un arrosage, est suffisante. Pour les arbres en pleine terre, un apport de compost organique ou de fumier bien décomposé tous les deux ans, en automne, améliore la fertilité du sol.
Évitez les excès d’azote, qui peuvent favoriser un feuillage abondant au détriment de la résistance de l’arbre.
En hiver, cessez toute fertilisation.
Le Ginkgo biloba apprécie une exposition en plein soleil, ce qui favorise une croissance vigoureuse et une belle coloration automnale. Il peut tolérer la mi-ombre, mais une lumière directe de 4 à 6 heures par jour est recommandée pour un développement optimal. Placez-le dans un endroit dégagé, à l’abri des vents violents, surtout pour les jeunes sujets.
Le Ginkgo biloba est extrêmement résistant aux variations climatiques, prospérant dans des zones de rusticité USDA 4 à 9 (de -30 °C à +35 °C). Il préfère des températures modérées, entre 15 et 25 °C, pour une croissance optimale, mais tolère bien les hivers froids et les étés chauds, à condition que l’arrosage soit adapté. Le Ginkgo biloba s’adapte donc à la plupart des climats tempérés.
La taille du Ginkgo biloba est légère et s’effectue en hiver, en dehors de la période de montée de sève.
A noter qu'elle est généralement minimale, car son port naturel, conique puis étalé, est esthétiquement équilibré.
Supprimez les branches mortes, malades ou mal formées pour encourager une structure harmonieuse et favoriser la circulation de la lumière. Pour les jeunes arbres, une taille de formation peut aider à équilibrer la ramure. Pour les arbres matures, une taille d’entretien tous les 3 à 5 ans suffit.
Évitez les tailles sévères, car cet arbre pousse lentement et met du temps à cicatriser.