10 graines Kniphofia rooperi (Tison de Satan, Tritoma rooperi)

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Kniphofia rooperi, aussi appelée tison de Satan ou Tritome du Cap, est une plante vivace originaire d'Afrique du Sud, appartenant à la famille des Asphodelaceae. Elle se distingue par ses inflorescences spectaculaires en forme de torches, aux couleurs dégradées du vert au rouge orangé, qui s’épanouissent à l’automne.

Pour une culture réussie, Kniphofia rooperi exige le plein soleil, ainsi qu'un sol fertile et bien drainé, car l'humidité hivernale lui est fatale. Relativement rustique (-10 à -15°C), elle peut nécessiter une protection dans les régions froides et humides.

Très appréciée en jardin pour son effet architectural et sa touche exotique, Kniphofia rooperi s’intègre parfaitement dans les massifs, les bordures et les jardins de gravier.

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Kniphofia rooperi, Tritoma de Rooper (Tison de Satan, Rooper's red-hot poker)

Le Kniphofia rooperi, également connu sous le nom de "Tison de Satan" ou "Red Hot Poker" de Rooper, est une plante vivace impressionnante, appréciée pour sa floraison spectaculaire et sa silhouette architecturale.

Cette plante robuste développe de grandes touffes de feuilles vertes et des hautes hampes florales (1 à 1,5 m) ornées de grappes denses de fleurs tubulaires. Ces fleurs évoluent du rouge-orangé vif au jaune-orangé, offrant un dégradé de couleurs éclatant.

Le Kniphofia rooperi appartient à la famille des Asphodelaceae. Cette famille, qui a connu des révisions importantes au fil des classifications botaniques (notamment avec la classification phylogénétique APG), est aujourd'hui reconnue comme une famille à part entière.

En savoir plus sur la famille des Asphodelaceae

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Mieux connaître la famille des Asphodelaceae, voici quelques points clés :

 

Classification phylogénétique des Asphodelaceae

Selon la classification phylogénétique APG IV (2016), la famille des Asphodelaceae appartient à l’ordre des Asparagales, au sein des monocotylédones. Historiquement, de nombreuses espèces de cette famille, telles que les genres Aloe, Kniphofia et Asphodelus, étaient classées dans la vaste famille des Liliaceae, qui servait de regroupement fourre-tout pour les monocotylédones à fleurs en forme de lis.

Les progrès en phylogénie moléculaire, basés sur l’analyse de l’ADN chloroplastique et nucléaire, ont permis de redéfinir les limites de ces familles, isolant les Asphodelaceae comme un groupe distinct.

Dans les classifications antérieures (APG I à III), les Asphodelaceae étaient parfois fusionnées avec les Xanthorrhoeaceae et les Hemerocallidaceae dans une famille élargie, les Xanthorrhoeaceae sensu lato, en raison de similitudes morphologiques et génétiques. Cependant, l’APG IV reconnaît les Asphodelaceae comme une famille séparée, comprenant trois sous-familles : Asphodeloideae (incluant Asphodelus, Kniphofia), Hemerocallidoideae (incluant Hemerocallis), et Xanthorrhoeoideae (incluant Xanthorrhoea). Cette distinction repose sur des différences dans les caractères floraux, les métabolites secondaires et les données moléculaires, tout en confirmant leur monophylie au sein des Asparagales.

 

Caractéristiques générales et répartition géographique des Asphodelaceae

Les Asphodelaceae regroupent des plantes monocotylédones, majoritairement herbacées vivaces, mais on trouve aussi des arbustes et même des formes arborescentes. Nombre de ces plantes, comme les aloès, sont succulentes, stockant l’eau dans leurs feuilles charnues, lancéolées, ou leurs tiges, une adaptation aux milieux arides. Leurs tiges florales érigées, souvent spectaculaires, portent des inflorescences denses.

Très répandue, cette famille est particulièrement diversifiée en Afrique australe, berceau de Kniphofia rooperi, mais s’étend aussi à l’Europe, l’Asie et l’Australie.

 

La famille des Asphodelaceae comprend plusieurs genres bien connus et appréciés en horticulture ou pour leurs propriétés médicinales :

  • Aloe : Le genre le plus célèbre, incluant des espèces comme l'Aloe vera, reconnue pour ses vertus médicinales et cosmétiques.
  • Asphodelus : Les asphodèles, comme l'asphodèle blanc (Asphodelus albus), que l'on trouve notamment en Europe.
  • Hemerocallis : Les hémérocalles, ou "lis d'un jour", très populaires pour leurs fleurs éphémères mais abondantes.
  • Gasteria et Haworthia : Deux genres de petites plantes succulentes très appréciées des collectionneurs.
  • Bulbine : Un autre genre sud-africain, souvent cultivé pour ses fleurs délicates.

En somme, la famille des Asphodelaceae est diverse et regroupe des plantes aux formes et aux usages variés, souvent adaptées aux environnements secs et ensoleillés, avec une forte présence en Afrique australe.

 

Origine du nom Kniphofia rooperi

Le nom Kniphofia rooperi reflète une combinaison de nomenclature botanique et d’hommages, ancrée dans l’histoire de la plante et de ses découvreurs :

Genre Kniphofia : Le nom générique Kniphofia honore Johann Hieronymus Kniphof (1704-1763), un botaniste, médecin et professeur allemand connu pour ses contributions à la botanique au XVIIIe siècle, notamment son ouvrage Botanica in Originali (1757-1764), qui illustrait des plantes par impression directe. Le genre fut nommé en son honneur par le botaniste Thomas Moore en 1854, reconnaissant son influence dans l’étude des plantes. Le terme reflète la tradition taxonomique de dédier des genres à des figures scientifiques éminentes.

Épithète spécifique rooperi : L’épithète spécifique « rooperi » rend hommage à Edward Rooper, un capitaine, artiste, horticulteur et collectionneur britannique du XIXe siècle qui a collecté des spécimens botaniques en Afrique du Sud, région d’origine de l’espèce. Décrite en 1872 par Thomas Moore et validée par Charles Lemaire, l’espèce fut nommée pour souligner le rôle de Rooper dans la découverte ou la collecte de cette plante dans les prairies humides du Cap-Oriental et du KwaZulu-Natal. Le suffixe latin « -i » indique une dédicace personnelle, courante en nomenclature botanique.

 

Classification botanique

Son nom scientifique précis est : Kniphofia rooperi (T.Moore) Lem., 1854

Ordre : Asparagales

Famille : Asphodelaceae

Genre : Kniphofia

Synonymes : Kniphofia longicollis Baker, 1893, Tritoma rooperi T.Moore, 1852, Tritoma uvaria var. rooperi (T.Moore) Rob., 1871.

Nom commun : Tritome du Cap, Tritoma de Rooper, Tison de Satan ; Rooper's red-hot poker (anglais).

Origine : Originaire des prairies humides du Cap oriental de l'Afrique du Sud.

 

Description botanique de Kniphofia rooperi

Origine et habitat naturel

Kniphofia rooperi, communément appelée « tison de Satan » ou « kniphofia de Rooper », est une plante herbacée vivace endémique d’Afrique du Sud, principalement présente dans les provinces du Cap-Oriental et du KwaZulu-Natal. Elle prospère dans les prairies humides, les zones marécageuses et les berges des ruisseaux. Cette espèce préfère les sols riches, bien drainés, souvent argileux, et bénéficie d’un climat estival pluvieux avec des hivers secs. Elle tolère une exposition en plein soleil ou à mi-ombre, s’intégrant parfaitement aux paysages herbeux du bushveld.

Histoire

Décrite en 1872 par Thomas Moore et validée par Charles Lemaire, l’espèce doit son nom à Johann Hieronymus Kniphof, médecin et botaniste allemand, et à Edward Rooper, capitaine et artiste britannique qui l’introduisit en Europe vers 1850. Initialement classée dans les Liliaceae, elle appartient désormais aux Asphodelaceae.

Traditionnellement utilisée par les communautés locales pour ses propriétés ornementales, elle fut introduite en Europe au XIXe siècle comme plante de jardin. Sa robustesse et ses inflorescences éclatantes en ont fait un favori des horticulteurs, contribuant à de nombreux hybrides. Kniphofia rooperi a reçu l’Award of Garden Merit de la Royal Horticultural Society.

Description, feuillage

Kniphofia rooperi est une vivace rhizomateuse formant des touffes denses, atteignant 1 à 1,2 mètre de haut. Ses feuilles, persistantes dans les climats doux, sont longues, linéaires et arquées, mesurant 60 à 100 cm de long et 2 à 4 cm de large. D’un vert vif à glauque, elles sont disposées en rosette basale, avec une texture coriace et des marges légèrement rugueuses. Le rhizome, robuste et fibreux, ancre la plante dans des sols humides et facilite la production de rejets, permettant une expansion latérale. Cette structure foliaire optimise la capture de lumière dans les prairies ensoleillées.

Floraison

La floraison de Kniphofia rooperi intervient au printemps et en été austral, de septembre à janvier, avec un pic en novembre-décembre. Une hampe florale robuste, de 1 à 1,2 mètre de haut, émerge du centre de la rosette, portant un racème cylindrique dense de 10 à 20 cm de long. Les fleurs tubulaires, pendantes, passent du rouge orangé vif à l’ouverture à un jaune doré en mûrissant, créant un effet bicolore spectaculaire. Leur nectar attire les oiseaux pollinisateurs, notamment les souimangas, ainsi que les abeilles et papillons, assurant une pollinisation efficace.

Fructification

Après pollinisation, Kniphofia rooperi produit des capsules ovoïdes, vertes puis brunâtres, de 0,8 à 1,2 cm de long, contenant des graines noires ailées, d’environ 2 mm. Ces capsules mûrissent en fin d’été, se desséchant pour libérer les graines, dispersées par le vent ou la gravité. La germination est possible en culture avec un sol humide et des températures de 20-25 °C.

Parasites et maladies

Kniphofia rooperi est relativement résistante, mais peut être affectée par des parasites comme les pucerons et les tétranyques, qui se nourrissent de la sève des feuilles et des hampes, provoquant un jaunissement. La pourriture des racines, causée par des champignons comme Phytophthora ou Rhizoctonia, survient en cas de drainage insuffisant, entraînant un affaiblissement de la plante. Des taches foliaires fongiques, dues à Alternaria ou Colletotrichum, peuvent apparaître sous une humidité excessive.

 

Conseils pour réussir vos semis de Kniphofia rooperi

Pour réussir le semis de Kniphofia rooperi, il est conseillé de semer les graines, dans un terreau léger et bien drainé, en maintenant la température entre 20 et 25°C avec une bonne luminosité, car la germination nécessite chaleur et lumière.

Vous pouvez utiliser un substrat drainant composé de 50 % de terreau riche, 30 % de sable fin et 20 % de perlite.

Dispersez les graines en surface, couvrez-les légèrement d’une fine couche de substrat, et maintenez une humidité constante (sans excès) avec de l’eau non calcaire.

La levée intervient généralement en 14 à 30 jours. Une fois les plantules suffisamment robustes, repiquez-les individuellement lorsqu’elles atteignent environ 5 cm de hauteur, puis acclimatez-les progressivement à des conditions extérieures.

Installez les jeunes plants en pleine terre après les dernières gelées, dans un sol léger, sablonneux et riche en matière organique, en plein soleil, tout en évitant les excès d’humidité qui pourraient provoquer la pourriture des racines.

Un arrosage régulier est nécessaire la première année, puis la plante tolère bien la sécheresse une fois établie.

Enfin, prévoyez un bon paillis ou une protection hivernale dans les régions froides pour préserver la souche des basses températures.

Astuce

Pour optimiser le taux de germination, certains jardiniers optent pour une période de stratification froide, afin d'imiter les conditions hivernales (placer les graines au réfrigérateur pendant quelques semaines avant le semis) :

Pour cela, humidifiez une serviette en papier (type essuie-tout), essorez l'excès d'humidité et placez soigneusement les graines de Kniphofia rooperi sur la serviette humide. Enroulez la serviette, mettez-la dans un sac zip et placez-la au réfrigérateur pendant 4 semaines.

 

Conseils de culture et d'entretien pour Kniphofia rooperi

Quel substrat choisir pour Kniphofia rooperi ?

Kniphofia rooperi préfère un sol léger, profond et parfaitement drainé. Un mélange de terre de jardin, de compost mûr et de sable grossier est idéal pour favoriser l’enracinement et limiter les risques de pourriture. En sol lourd ou argileux, il est recommandé d’alléger la terre avec du gravier ou de la perlite et de surélever la zone de plantation pour assurer un bon écoulement de l’eau.

Comment arroser Kniphofia rooperi de façon optimale ?

L’arrosage doit être modéré : Kniphofia rooperi supporte bien la sécheresse une fois installé, mais apprécie un sol frais pendant la période de croissance et de floraison. Arrosez régulièrement au printemps et en été si le temps est sec, en laissant sécher la surface du sol entre deux apports. En automne et en hiver, réduisez fortement l’arrosage pour éviter l’humidité stagnante qui nuit à la plante.

Quel fertilisant utiliser pour Kniphofia rooperi ?

Un apport de compost bien décomposé ou de fumier mûr au début du printemps stimule la croissance et la floraison. Vous pouvez compléter avec un engrais organique liquide équilibré (NPK 10-10-10), dilué à moitié, une fois par mois au printemps et en été, sur un sol humide pour éviter les brûlures racinaires.

Évitez les excès d’azote qui favorisent le feuillage au détriment des fleurs.

Quelle luminosité est idéale pour Kniphofia rooperi ?

Kniphofia rooperi s’épanouit en plein soleil, condition indispensable pour obtenir une floraison abondante et des hampes florales bien colorées. Il tolère la mi-ombre légère, mais la floraison sera alors moins spectaculaire. Choisissez un emplacement dégagé, à l’abri des vents forts qui pourraient coucher les tiges.

En intérieur ou en serre, utilisez une lampe horticole si la luminosité naturelle est insuffisante, car un manque de lumière réduit la production de fleurs.

Quelles températures supporte Kniphofia rooperi ?

Cette vivace sud-africaine est rustique et supporte des températures jusqu’à -10 °C, voire -15 °C en sol bien drainé. En climat froid, un paillage épais protège la souche du gel.

Kniphofia rooperi prospère entre 15 et 25 °C pendant la saison de croissance, et tolère aussi les étés chauds et secs, à condition d’avoir un sol non asphyxiant.

Comment tailler Kniphofia rooperi pour favoriser sa vigueur ?

La taille consiste surtout à supprimer les hampes florales fanées au fur et à mesure pour encourager de nouvelles floraisons et éviter l’épuisement de la plante. En fin d’hiver ou au début du printemps, nettoyez la touffe en retirant les feuilles sèches ou abîmées à la base. Si la touffe devient trop dense, divisez-la tous les 3 à 5 ans pour rajeunir la plante et maintenir une floraison généreuse.