

L’anacardier (Anacardium occidentale) est un arbre fruitier tropical originaire du Brésil.
Cet arbre à feuilles persistantes, mesurant entre 6 et 12 mètres de hauteur, se caractérise par ses feuilles ovales, ses fleurs parfumées et ses fruits uniques : la noix de cajou, consommée grillée nature ou salée, et la pomme de cajou, un faux-fruit charnu et juteux, dégustée fraîche, en jus ou en confitures. L'arbre fournit également de l'huile de noix de cajou, utilisée en cosmétique, et du bois pour la menuiserie.
Robuste, l'anacardier s’adapte à divers types de sols et tolère aussi bien les climats humides que les périodes de sécheresse, ce qui en fait une espèce particulièrement précieuse dans les zones tropicales et semi-arides.
6 graines fraiches
L’anacardier (Anacardium occidentale), ou pommier-cajou, est un arbre fruitier tropical originaire du Brésil, cultivé aujourd’hui dans de nombreuses régions chaudes du monde, où il est cultivé pour ses précieuses noix de cajou et sa pomme de cajou comestible. Mesurant entre 6 et 12 mètres de hauteur, il possède une cime étalée et dense. Résistant à la sécheresse, il s’adapte à divers types de sols bien drainés et tolère des précipitations annuelles variées. Pour une bonne fructification, il nécessite une alternance entre une saison des pluies de quatre à six mois et une saison sèche au moment de la floraison et de la maturation des fruits. Sa robustesse et sa capacité d’adaptation en font une espèce précieuse dans les régions tropicales et semi-arides.
Le nom Anacardium occidentale provient de deux éléments :
Anacardium : Ce nom de genre vient du grec "ana" (semblable) et "kardion" (cœur), faisant référence à la forme du fruit. Les Grecs du Moyen Âge ont utilisé le terme "anakardion" pour décrire le fruit séché de Semecarpus anacardium, qui ressemble effectivement à un cœur.
Occidentale : Ce terme latin signifie "occidental" ou "qui vient de l'Occident", bien que paradoxalement, la plante soit originaire d'Amérique tropicale (Nord-Est du Brésil).
Il est intéressant de noter que le mot "cajou" lui-même provient probablement du Tupi-Guarani "aca-iu", qui désignait l'anacardier. Les Portugais l'ont ensuite transformé en "caju" au XVIe siècle pour éviter la confusion avec le bois précieux "acajou".
Son nom scientifique précis est : Anacardium occidentale C. Linnaeus, 1753
Ordre : Sapindales
Famille : Anacardiaceae
Genre : Anacardium
Synonymes : Acajuba occidentalis (Linnaeus) Gaertn. (1788) ; Anacardium microcarpum Ducke (1922), Cassuvium pomiferum Lam., 1783.
Noms vernaculaires : Noix de Cajou, anacardier, pommier-cajou, pommier-cajou brésilien, salsepareille des pauvres, noix d’acajou (terme fautif), cashew tree (anglais), cajueiro (portugais Brésil), marañón (espagnol), kaju (hindi).
Origine : Originaire des régions tropicales d'Amérique du Sud, principalement du Brésil.
Anacardium occidentale, communément appelé anacardier ou pommier-cajou, est originaire d'Amérique du Sud, plus précisément du Brésil. Aujourd'hui, il est cultivé dans de nombreuses régions tropicales du monde, notamment en Afrique, aux Antilles, en Asie du Sud-Est et en Inde, où il est cultivé pour sa production de noix de cajou et de pomme de cajou. L'espèce s'adapte bien aux climats chauds et secs, supportant bien la sécheresse et s’adaptant à différents types de sols, à condition qu’ils soient bien drainés.
L’anacardier a été découvert et domestiqué par les peuples autochtones d'Amérique du Sud bien avant l'arrivée des Européens. Au XVIe siècle, les explorateurs portugais l’introduisirent en Afrique et en Inde, où il s'est rapidement acclimaté et a été cultivé pour ses fruits et ses noix comestibles. Aujourd’hui, l’Inde, le Vietnam, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau et le Brésil figurent parmi les principaux producteurs mondiaux de noix de cajou.
Anacardium occidentale est un arbre ou arbuste pouvant atteindre 10 à 12 mètres de hauteur. Son port est souvent étalé, avec des branches basses et tortueuses. Son écorce est rugueuse et grisâtre. Les feuilles, disposées de manière alterne, sont coriaces et rigides, ovales à obovales et mesurent entre 10 et 20 cm de long et jusqu'à 10 cm de large. Elles sont de couleur vert foncé, avec une texture épaisse et une nervation marquée. L'anarcadier dispose d'un système racinaire composé d'une racine principale pivotante profonde et de racines latérales très développées.
L’anacardier produit des inflorescences en panicules, composées de petites fleurs de couleur jaunâtre à rosée, parfois teintées de rouge. Les fleurs sont hermaphrodites ou unisexuées et dégagent un parfum léger. La floraison intervient généralement en saison sèche, à partir du mois de décembre, et dure plusieurs semaines. La pollinisation est assurée par les insectes, principalement les abeilles.
La fructification de l’anacardier débute généralement à partir de la troisième année de croissance. Elle présente une particularité unique : elle donne naissance à deux structures distinctes. Plus précisément, le fruit est composé d'une "pomme de cajou" (pédoncule renflé) et de la noix elle-même.
L’anacardier est relativement résistant, mais il peut être affecté par plusieurs ravageurs et maladies :
L’anacardier s’adapte à une grande variété de sols, mais il prospère particulièrement dans les substrats bien drainés, légers, sablonneux et légèrement acide. Un mélange composé de deux parts de terreau, une part de sable et une part de terre de jardin convient parfaitement. Il tolère les sols pauvres, mais un apport en matière organique améliore la croissance et la productivité. Les sols argileux et compacts sont à éviter, car ils favorisent l’asphyxie racinaire et augmentent le risque de maladies.
L’anacardier est une espèce résistante à la sécheresse, adaptée aux climats tropicaux secs. Les jeunes plants nécessitent des arrosages réguliers pour assurer leur enracinement, surtout durant la première année. Par la suite, une fois bien établi, l’arbre supporte des périodes de sécheresse prolongées. En culture, un arrosage modéré est recommandé, en laissant le sol sécher entre deux apports pour éviter l’excès d’humidité, qui peut favoriser les maladies fongiques. En période de floraison et de fructification, un léger apport en eau peut améliorer la qualité et la quantité des récoltes.
L’anacardier a des besoins nutritionnels modérés. Un apport annuel en compost ou en fumier bien décomposé améliore la fertilité du sol. Durant les premières années, un engrais équilibré riche en azote (N) favorise le développement du feuillage et des racines. Une fois que l’arbre commence à produire, il est préférable d’opter pour un engrais plus riche en phosphore (P) et en potassium (K) pour soutenir la floraison et la fructification. Un apport en oligo-éléments, notamment en zinc et en bore, est bénéfique pour éviter certaines carences qui peuvent affecter la formation des fruits.
L'anacardier est une plante qui aime le soleil. Placez-le dans un endroit ensoleillé où il recevra au moins 6 à 8 heures de lumière directe par jour. Une exposition au plein soleil favorise une croissance vigoureuse et une production optimale de fruits, tandis qu'une exposition trop ombragée ralentit son développement et réduit la fructification. En intérieur, assurez-vous de le placer près d'une fenêtre orientée au sud pour maximiser son exposition à la lumière.
Originaire des régions tropicales, l’anacardier se développe idéalement dans des températures comprises entre 25 et 35 °C. Il ne tolère pas le gel et commence à souffrir en dessous de 10 °C, la croissance s'arrête et des dommages peuvent survenir. Une exposition prolongée à des températures inférieures à 5 °C peut être fatale à l’arbre. Il est donc recommandé de le cultiver en pleine terre uniquement dans les zones tropicales et subtropicales. Dans les régions tempérées, une culture en pot avec hivernage en serre ou en intérieur est envisageable.
La taille de l'anacardier n'est généralement pas nécessaire, mais elle peut être effectuée pour maintenir la forme de l'arbre et favoriser une meilleure production de fruits. Éliminez les branches mortes, malades ou qui se croisent au début du printemps, avant la reprise de la croissance. Pour contrôler la taille de l'arbre, vous pouvez tailler légèrement les extrémités des branches après la récolte des fruits. Évitez les tailles sévères qui pourraient réduire la production de fruits pour la saison suivante.
Pour réussir le semis d'Anacardium occidentale, suivez ces conseils :
Le semis d’Anacardium occidentale se réalise à partir de graines fraîches, idéalement issues d’un fruit récemment récolté, car leur pouvoir germinatif diminue rapidement avec le temps. Avant le semis, il est recommandé de faire tremper les graines dans de l’eau tiède pendant 24 heures afin de ramollir la coque dure et favoriser la germination.
Utilisez un substrat bien drainant, composé d’un mélange de terreau, de sable et de compost en parts égales. Placez chaque graine horizontalement à environ 2 à 3 cm de profondeur, dans un pot individuel d’au moins 20 cm de profondeur pour permettre un bon développement racinaire.
Les graines d'anacardier germent mieux dans un environnement chaud, avec des températures oscillant entre 35°C et 40°C. Il est recommandé de maintenir le sol constamment humide mais sans excès d’eau pour éviter tout risque de pourriture. Placez les pots dans un endroit ensoleillé ou sous une lumière artificielle intense.
La levée intervient généralement entre 2 et 4 semaines. Une fois les jeunes plants bien établis et dotés de plusieurs feuilles, ils peuvent être transplantés dans des pots plus grands ou en pleine terre, en veillant à leur offrir une exposition ensoleillée et un sol bien drainé. L’anacardier étant sensible au froid, il est impératif de le protéger du gel.
La croissance initiale est relativement lente, mais avec des soins appropriés, l’arbre atteint sa maturité en quelques années. La première fructification survient généralement 4 à 5 ans après le semis, tandis qu’une multiplication végétative permet d’obtenir des récoltes dès la troisième année.