

Graines fraîches et déjà germées provenant de cacaoyers de Guadeloupe, issus d'hybridation naturelle.
Le cacaoyer se reproduit aisément par pollinisation croisée, surtout lorsque différentes variétés poussent à proximité, favorisant une hybridation naturelle. La Guadeloupe, comme d'autres îles des Caraïbes, n'échappe pas à ce phénomène. Ainsi, nous proposons deux hybrides : l'un tendant vers le Criollo et l'autre vers le Forastero.
Le cacaoyer est cultivé pour ses fèves de cacao, contenues dans des fruits appelés "cabosses". Cet arbre fruitier non rustique doit être cultivé en pot en France métropolitaine, où il fait une belle plante d'intérieur.
5 graines fraîches, récoltées en Guadeloupe, à la demande.
Le cacaoyer, ou Theobroma cacao, est un petit arbre à branches étalées pouvant atteindre jusqu'à 15 mètres de haut. Ses grandes feuilles elliptiques à extrémité aiguë et ses fleurs naissent directement sur le tronc ou les grosses branches. Ces fleurs se transforment en fruits ovoïdes pointus appelés "cabosses", qui sont sillonnées et verruqueuses.
Chaque cabosse, pesant entre 400 et 500 grammes, contient de 30 à 40 graines entourées d’une pulpe blanche et sucrée. Il faut environ 50 cabosses pour produire 2 kg de cacao. La maturation des cabosses prend entre 5 et 6 mois.
Le cacaoyer ne survit pas à des températures inférieures à 15°C, et en France métropolitaine, il doit être cultivé en pot, ce qui en fait une belle plante d’intérieur.
Le terme "Theobroma" signifie "nourriture des Dieux", un nom approprié puisque le chocolat, issu des fèves de cacao, était traditionnellement bu lors des sacrifices chez les Aztèques.
Son nom scientifique précis est : Theobroma cacao, Carl von Linné (1707-1778 - botaniste-naturaliste suédois)
Theobroma signifie « La nourriture des dieux » en grec.
Cacao comme chocolat sont des mots d’origine Aztèque « cacahualt, xoxoatl et tchocolatl », signifiant boisson amère.
Ordre : Malvales
Famille : Sterculiacées (classification de Cronquist), Malvaceae (classification phylogénétique)
Genre : Theobroma
Nom commun : Theobroma cacao, Cacaoyer, Cacaotier, l'Arbre à chocolat, également nommé par les anglophones "Cocoa, Cocoa tree".
Origine : Amérique centrale et Amérique du Sud
Le cacaoyer (Theobroma cacao) est un petit arbre tropical pouvant atteindre 10 mètres de hauteur à l'état sauvage, mais il est généralement maintenu à environ 5 mètres dans les cultures pour faciliter la récolte. Il possède de grandes feuilles elliptiques, épaisses et à extrémité aiguë.
Le cacaoyer présente une particularité unique : la cauliflorie, où les fleurs poussent directement sur le tronc, et la ramiflorie, où elles se développent sur les branches. Ces fleurs hermaphrodites s'épanouissent 30 à 35 jours après l'apparition du bouton floral. Elles se regroupent en inflorescences appelées "coussinets floraux", qui peuvent contenir plusieurs fleurs à différents stades de maturité, ainsi que de jeunes fruits appelés "chérelles". Chaque fleur est fixée à l'arbre par un pédicelle et composée de :
La pollinisation est principalement réalisée par des diptères.
Les fruits du cacaoyer, appelés cabosses, sont ovoïdes, pointus, sillonnés et verruqueux, mesurant entre 10 et 20 cm de long. Chaque cabosse contient 30 à 40 graines ovoïdes-aplaties, entourées d'une pulpe blanche, sucrée et acidulée (mucilage), composée de 80% d'eau, 15% de glucose et 5% de pectine. Pour produire 2 kg de cacao, il faut environ 50 cabosses, et chaque arbre produit une quarantaine de cabosses par an.
Les graines, souvent appelées fèves de cacao après traitement, sont entourées de mucilage. La fermentation et le séchage des graines permettent d'obtenir des fèves de cacao. Après torréfaction et broyage, ces fèves produisent la pâte de cacao, utilisée pour fabriquer du chocolat.
Contrairement à de nombreux fruits, les cabosses du cacaoyer ne répandent pas leurs graines sans intervention humaine ou animale. Cela nécessite une action extérieure pour assurer la dissémination et la propagation de l'espèce.
Il existe principalement deux sous-espèces de cacaoyer :
Les Trinitarios sont des hybrides des deux premières sous-espèces, combinant les qualités du Criollo et la robustesse du Forastero.
Il n'y a pas d'informations spécifiques qui confirment l'affirmation selon laquelle il est impossible d’avoir des variétés pures en Guadeloupe. Cependant, on peut trouver quelques éléments de contexte sur la culture du cacao et les variétés qui pourraient expliquer ce phénomène :
Le cacaoyer est une plante allogame, c'est-à-dire que sa reproduction dépend de la pollinisation croisée. Cela signifie que le pollen d'une fleur doit provenir d'un autre individu pour féconder les ovules et donner naissance à des graines. Dans un environnement où différentes variétés de cacaoyers sont cultivées à proximité, les échanges de pollen sont inévitables, favorisant ainsi l'hybridation naturelle.
Le cacaoyer, arbre à l'origine de notre chocolat tant apprécié, présente une particularité fascinante : sa propension à l'hybridation naturelle. Ce phénomène, amplifié par l'histoire et les pratiques agricoles, explique en grande partie la diversité variétale que nous retrouvons aujourd'hui.
En effet, la culture du cacao en Guadeloupe, comme dans d'autres îles des Caraïbes, s'inscrit dans une longue histoire. Au fil des siècles, différentes variétés de cacaoyers ont été introduites, se croisant et se mélangeant au gré des plantations et des échanges. Ce brassage génétique a contribué à enrichir le patrimoine variétal du cacao dans la région.
Parmi les variétés de cacaoyer les plus connues, on trouve le Criollo, réputé pour ses saveurs fines et aromatiques, mais plus fragile et moins productif. Le Forastero, en revanche, se distingue par sa robustesse et sa productivité élevée, bien que ses qualités gustatives soient parfois moins prononcées. Entre les deux se situent les Trinitarios, issus d'une hybridation naturelle entre Criollo et Forastero, offrant un compromis intéressant entre les qualités de leurs parents.
D'une manière générale, les hybrides tendent à combiner ces caractéristiques. C'est pourquoi les agriculteurs peuvent avoir favorisé certains hybrides qui présentaient des caractéristiques intéressantes en termes de résistance aux maladies, de productivité ou de qualité gustative.
Comme on vient de le voir, les tendances à l'hybridation naturelle ont été accentuées par les pratiques agricoles. Les cultivateurs, soucieux d'améliorer leurs récoltes et de s'adapter aux contraintes locales, ont souvent favorisé les cacaoyers présentant des caractéristiques intéressantes, comme la résistance aux maladies, la productivité ou des qualités gustatives appréciées. D'une manière générale, les hybrides tendent à combiner ces caractéristiques. Ces choix ont conduit à une sélection progressive de variétés hybrides, parfois au détriment des variétés pures plus fragiles. D'ailleurs il est devenu très difficile de nos jours de trouver des variétés pures, en particulier sur le Criollo.
Il est important de noter que sans études génétiques spécifiques sur les cacaoyers de Guadeloupe, il est difficile d'affirmer avec certitude l'absence totale de variétés pures. Cependant, la tendance à l'hybridation dans la culture du cacao est un phénomène bien documenté dans de nombreuses régions productrices.
Le cacaoyer, ou Theobroma cacao, est un arbre originaire des régions chaudes, principalement cultivé dans les pays de la ceinture tropicale, également connue sous le nom de « ceinture du cacao ». Cette zone se situe autour de l'équateur et offre les conditions idéales pour la culture du cacaoyer.
Le cacaoyer est une plante fragile qui prospère dans des climats humides ou modérés. Il nécessite une pluviométrie annuelle d'environ 1500 mm pour se développer correctement. C'est pourquoi mieux vaut lui procurer un arrosage copieux et régulier.
Très sensible au stress hydrique, le cacaoyer peut perdre toutes ses feuilles en cas de manque d'eau.
Pour bien se développer, le cacaoyer a besoin d'un sol :
Pour la production de cacao, le concept de terroir, similaire à celui utilisé en viticulture, est important. Le sol, le climat et l'écosystème environnant influencent la qualité des fèves.
Le cacaoyer ne supporte pas la lumière directe du soleil, il préfère une exposition mi-ombre, typique des plantes de sous-bois. Il peut tolérer le plein soleil pendant de courtes périodes, mais une exposition prolongée peut être nuisible. Traditionnellement, il est cultivé sous la canopée d'arbres plus grands, comme les bananiers ou les cocotiers, qui lui offrent une protection contre la lumière directe et créent un microclimat favorable à sa croissance.
Une fois établi, le cacaoyer peut résister à des températures de l'ordre de 10°C. La température idéale pour sa croissance se situe entre 21°C et 27°C, avec une humidité relative de 77% à 88%.
Les Criollo (Theobroma cacao subsp. cacao) sont réputés pour leur cacao fin et très aromatique, utilisé principalement dans la fabrication de chocolats de luxe. Cependant, leur culture est limitée en raison de leur faible vigueur et de leur sensibilité accrue aux maladies et aux insectes.
Caractéristiques des Criollo :
Malgré leurs défis de culture, les Criollo sont prisés pour leur saveur unique et leur faible amertume, faisant d'eux un choix privilégié pour les chocolats haut de gamme.
Les Forastero (Theobroma cacao subsp. sphaerocarpum) dominent le marché du cacao en raison de leur robustesse, de leur productivité et de leur croissance rapide, représentant environ 80% de la production mondiale.
Caractéristiques des Forastero :
Grâce à leur résistance aux maladies et leur productivité élevée, les Forastero sont les plus couramment cultivés, constituant l'épine dorsale de l'industrie cacaoyère mondiale.
Les graines que vous commanderez seront déjà germées ou, au plus tard, auront germé durant le transport jusqu'à chez vous.
Durant les premiers stades de son développement, le jeune cacaoyer nécessite un ombrage relativement dense, permettant seulement 25% à 50% de la lumière totale. Progressivement, cet ombrage doit être réduit jusqu'à atteindre 70% de la lumière disponible. Il est crucial de surveiller la racine pivot et de rempoter à temps pour éviter le chignonnage, qui peut nuire à la croissance de l'arbre.
Lorsque le cacaoyer atteint une hauteur de 40-60 cm, il peut être planté en pleine terre, de préférence entre mai et juin. Pour fournir un ombrage initial, il est recommandé de planter des bananiers environ six mois avant d'introduire les cacaoyers.
Étapes de Plantation :
Pour un développement optimal, les plants de cacaoyer doivent être espacés de 3 x 3 mètres, permettant une densité idéale de 1300 arbres par hectare. Cette configuration peut produire un rendement de 3 tonnes par hectare. Il est également possible de planter les cacaoyers individuellement si nécessaire.
La durée économique d'un cacaoyer est d'environ 15 ans, avec une production maximale entre la septième et la douzième année.
Un cacaoyer issu de semis se forme avec un axe orthotrope, qui après 12 à 18 mois de plantation, développe une couronne composée de cinq branches principales.
Les fèves de cacao, issues des graines du cacaoyer, sont une source précieuse de nombreux composants essentiels. Voici une répartition typique de leur composition :
Fiche technique