10 graines Conophytum bilobum (Caillou vivant)
(Prix unitaire 4,95 €)
Appelée « galet ou caillou vivant » et originaire d'Afrique du Sud, Conophytum bilobum est une succulente parfaite pour une culture en pot puisqu'elle ne dépasse pas les 7 cm (en moyenne).
Cette plante cespiteuse et exotique, avec ses fleurs jaunes et ses feuilles en forme de coeur, rencontre toujours un vif succès.
De culture très facile et robuste, Conophyum bilobum aime le soleil, la lumière et les climats secs.
Un sachet de 10 graines
Conophytum bilobum
Conophytum bilobum, de par son aspect, s’est vue attribuer les noms communs de « plante caillou », « galet caillou », « plante caillou à deux oreilles » ou encore (en anglais) « Living Pebble ».
Conophytum bilobum appartient à la famille des Aizoaceae, qui étaient autrefois les Mesembryantemaceae ou les Ficoïdaceae ; une famille de plantes grasses ou succulentes tout à fait fascinantes par leur capacité d’adaptation aux paysages xériques (milieux caractérisés par une aridité persistante).
Le nom de Conophytum doit son suffixe au latin « cono », soit « cône ». Quant à « bilobum », cela vient toujours du latin « bi » et « lobos » et signifie « à deux lobes », en référence à la forme en V, en oreille et en coeur de chaque feuille.
Si certaines aizoacées de bord de mer sont considérées parfois comme invasives, la plupart sont des plantes naines, appelées « Mésembs » par les amateurs qui les cultivent. C’est une famille pantropicale dont les espèces sont principalement diversifiées et concentrées en Afrique du Sud. Pour la plupart, ce sont des plantes xérophytes, adaptées pour survivre à de longues périodes de sécheresse et d’insolation. La quantité de genres et d’espèces dans cette famille n’est pas encore clairement fixée, cependant on estime que les Aizoaceae rassemblent 1800 espèces environ réparties en 130 genres.
Classification botanique
Son nom scientifique précis est : Conophytum bilobum (Marloth) N.E.Brown 1922
Famille : Aizoaceae
Genre : Conophytum
Noms communs : « plante caillou », « galet caillou », « plante caillou à deux oreilles » ou encore (en anglais) « Living Pebble »
Origine : Northern Cape, Afrique du Sud.
Description botanique de Conophytum bilobum
Origine
On trouve principalement cette succulente dans le Northern Cape (Afrique du Sud) : de Wallekraal (dans le Sandveld) à Swartpoort près de la rivière Orange et Little Namaqualand.
Histoire
Conophytum bilobum est l'un des taxons les plus répandus et morphologiquement variables du genre. Au début, beaucoup de ses variantes morphologiques et géographiques ont été classées espèces indépendantes, mais aujourd'hui toutes ces plantes sont considérées comme faisant partie d'une espèce multiforme, où chaque forme est liée aux autres par des populations de plantes aux caractéristiques intermédiaires. Le genre conophytum doit beaucoup à la botaniste sud-africaine Harriet Margaret Louisa Bolus (1877 - 1970), spécialiste des plantes succulentes africaines et en particulier des Mésembryanthémacées, à tel point que l’on a donné son nom à deux genres : Bolusanthemum pour son nom d'épouse et Kensitia pour son nom de jeune fille. De plus, trois espèces de succulentes lui ont été dédiées, dont Conophytum bolusiae, Ruschia bolusiae et Stomatium bolusiae.
Description, feuillage et floraison
Conophytum bilobum est plante de petite taille (7 cm, en moyenne), cespiteuse, en forme de V aplati à la base, moyennement carénée au sommet, avec une fissure ciliée rehaussée d'un trait vert foncé qui coule sur les flancs. Son épiderme est d’aspect et de couleur très variables, couvert ou non de points.
Etablie sur un système racinaire fibreux dense, cette plante-caillou se propage jusqu'à former de grandes colonies serrées. Elle présente une courte tige portant deux feuilles opposées connées de forme cylindrique aplatie, à deux lobes dressés écartés. Ses feuilles sont glabres ou pubescentes, vertes, grises, bleutées, blanchâtres ou rougeâtres. Lorsqu’elles sont au soleil, elles présentent à leur apex une tranche rouge. Deux nouvelles feuilles apparaissent pendant la période de repos (printemps et été en Europe), au centre des anciennes, en leur prenant progressivement toutes leurs substances, et ce jusqu'à ce qu'il ne reste plus que la peau, qui sèche et protège la jeune plante de la chaleur du soleil et de l'évaporation excessive de l’eau.
Les fleurs sont automnales (rarement estivales) et diurnes. Elles sont inodores jusqu’à 3 cm et sont les plus grandes du genre. Ce sont de grandes fleurs jaunes, composées d'un grand nombre de pétales et d'étamines et munies de 5 à 8 stigmates égalant les étamines.
Son fruit est une capsule aplatie de 4 à 6 loges, s'ouvrant comme une fleur sous l'effet de l'humidité pour libérer ses nombreuses graines minuscules.
Habitat
Conophytum bilobum n’est pas une plante rustique : elle supporte des températures jusqu’à 0°C, mais ponctuellement. Sous un climat méditerranéen uniquement, vous pouvez la cultiver en rocaille ou en crevasse à l’extérieur, si le climat s’y prête. Si vous êtes dans une région au climat doux mais humide, l’extérieur est envisageable si vous prévoyez un toit anti-pluie les fins d’automne pluvieux. Car comme pour les cactus et les succulentes en général, Conophytum bilobum a besoin d’une lumière vive toute l’année.
Parasites et maladies
Conophytum bilobum est sensible aux araignées rouges et bien évidemment aux arrosages trop fréquents, qui ont pour conséquence d’asphyxier et de faire pourrir les racines comme le feuillage. Généralement, lorsqu’on s’aperçoit de cette situation, il est trop tard, d’où l’importance de bien laisser sécher la terre entre deux arrosages. En pleine terre, les plantes succulentes étant cultivées en sol bien drainant, tout excès d’humidité disparaît rapidement.
Pensez que les plantes succulentes partagent certaines caractéristiques, telles que des feuilles charnues, des tiges ou des racines pouvant stocker de l’eau, ce qui leur permet de survivre dans des environnements sans eau, non fertiles et semi-arides. La succulence et les mécanismes innovants de stockage et d’économie d'eau contribuent à leur résilience face à la sécheresse. Cette propriété leur permet de faire face à de longs épisodes de sécheresse. Cela ne veut pas dire pour autant que les arrosages ne sont qu’anecdotiques, bien au contraire. Ils doivent juste être apportés à bon escient.
Les conseils du jardinier
Quelle période choisir pour planter et quel substrat utiliser ?
Il est conseillé de planter Conophytum bilobum, dans l’idéal, au printemps (mars et avril).
Qu’elle soit cultivée en intérieur ou un extérieur, Conophytum bilobum demande un sol poreux et bien drainé. Pensez donc aux billes d’argile ou au lit de graviers au fond du pot troué pour que l’écoulement se fasse rapidement après arrosage. Vous pouvez utiliser un substrat standard pour succulentes selon la règle des 3 tiers (terreau, sable et terre de jardin) en l’ajustant comme ceci : 40% de terreau, auquel vous ajouterez 45% de drainage (sable, pouzzolane, pierre ponce, perlite) et le reste en terre de jardin. Pour obtenir les meilleurs résultats, fournissez à votre succulente en pleine croissance un sol riche, à drainage rapide avec un PH neutre. Après la plantation, recouvrez la terre de gravillons ou de petits cailloux. Outre l’aspect décoratif, les cailloux permettent de stabiliser l’eau d’arrosage.
Conophytum bilobum est originaire d’une région sèche et aride mais non dépourvue d’éléments nutritifs, d’où son besoin d’engrais pour se développer correctement, principalement pour les plantes cultivées en pot. Faites donc un apport d'engrais pour cactées pendant la période de floraison, une fois par mois entre avril et septembre.
Y a-t-il une période idéale pour réussir son rempotage ?
Le rempotage doit se faire avant la période de la reprise végétative, c’est-à-dire au printemps. Il est conseillé d’effectuer cette opération durant les mois de mars et avril, voire jusqu’en mai, et quand il n’y a pas le choix (achat, maladie…), jusqu’en été. Il faut simplement savoir que si vous rempotez en été, la période végétative de votre succulente sera très courte, voire inexistante, et il faudra attendre l’année d’après pour qu’elle se développe.
Il est conseillé de rempoter les succulentes tous les trois ans. Leur croissance étant très lente, le nouveau contenant ne doit pas être beaucoup plus grand que le précédent. Après le rempotage, il est indispensable d'attendre quelques jours avant de procéder à un arrosage, pour laisser le temps aux racines de s'adapter à leur nouvel environnement.
Dans tous les cas, il ne faut pas rempoter juste avant ni pendant la période de repos hivernale (novembre à février) puisque la plante n’aurait pas le temps de se remettre de la manipulation et ne pourrait affronter l’hiver dans de bonnes conditions.
Quel environnement choisir ?
Si vous cherchez à mettre en valeur Conophytum bilobum, comme à respecter ses conditions idéales de culture, mieux vaut privilégier les terrasses abritées, les vérandas et les serres, où elle pourra bénéficier d’un ensoleillement maximum tout en restant au sec en hiver. La période de dormance est en effet indispensable au bon développement d’une succulente, comme à sa future floraison.
Si vous choisissez l’extérieur, songez que la période de repos hivernal de Conophytum bilobum doit se faire dans un endroit plutôt frais et sec. Exit donc, les régions aux climats pluvieux et humides ! L’ennemi principal de la succulente, c’est le froid ajouté à l’humidité, qui entraîne le gel des racines. Un endroit hors gel sous les 12°C est parfaitement indiqué. Hors hiver, mettez votre succulente sous la lumière directe du soleil, sauf l’été, où une ombre lumineuse et partielle pendant la période la plus chaude de la journée est plus indiquée.
Peut aussi se cultiver en intérieur...
Si vous cultivez Conophytum bilobum à l’intérieur, vous devrez porter une attention particulière à la quantité de lumière qu’elle reçoit. Choisissez l’endroit le plus lumineux de la maison pour placer votre plante et tournez régulièrement votre pot (pour que chaque côté profite pleinement de la lumière). Une fenêtre orientée au sud est un endroit parfait pour une succulente de ce type.
Les emplacements proches des fenêtres sont généralement plus ensoleillés que les autres emplacements de la maison car ils reçoivent plus de lumière de l’extérieur. Dans le même temps, les emplacements des fenêtres sont également plus frais que les autres endroits de la maison pendant les mois les plus froids en raison des courants d’air provenant de l’extérieur.
Pensez à épousseter votre succulente ! En effet, ces dernières craignent la poussière, qui les empêche de respirer. De plus, la poussière fait écran, empêchant le passage de la chaleur comme de la lumière. Pour cela, utilisez un pinceau ou une petite brosse douce et fine.
Comment arroser son Conophytum bilobum ?
Concernant son entretien, Conophytum bilobum n’est pas très contraignante :
Une culture en extérieur relativement aisée
Cultivée à l’extérieur, elle nécessite très peu d’entretien et de soins en général. La pluie naturelle devrait répondre aux besoins d’arrosage de votre plante, surtout lorsqu’elle est en repos, où ses besoins en eau sont infimes voire inexistants. Durant cette période, les arrosages doivent juste permettre d’éviter le dessèchement. Au printemps, vous pourrez arroser 1 fois tous les 15 jours et 1 à 2 fois par semaine en été (selon la température). Si vous effectuez les arrosages à l’arrosoir, procédez au goulot, en début ou fin de journée pour que les gouttelettes d’eau ne brûlent pas les feuilles par effet de loupe (lorsque les plantes sont exposées aux rayons du soleil).
Ces fréquences d’arrosage ne sont que des indications à moduler en fonction des besoins spécifiques de votre succulente, de la température ambiante et des précipitations pour les plantes placées à l’extérieur.
Un entretien facile pour une culture en intérieur
En intérieur, il peut durer un certain temps sans que vous ayez à vous soucier du dessèchement de votre Conophytum bilobum. Inutile de l’arroser tant que la terre n’est pas complètement sèche (ce que vous pouvez sentir avec le test du doigt). A partir de là, privilégiez les apports copieux, qui humidifient la motte dans sa totalité, mais largement espacés dans le temps, les succulentes n’appréciant pas les ambiances humides.
Conophytum bilobum en pot peut être également arrosée par bassinage, en laissant tremper le pot (troué) dans une bassine d’eau peu profonde, de sorte que la plante ne soit pas en contact direct avec l’eau. Retirez le pot dès que la surface du substrat devient humide et laissez-le égoutter.
Quelle est la meilleure eau à utiliser ?
Si vous ne pouvez pas récupérer l’eau de pluie, celle du robinet fera l’affaire, sauf si celle-ci est trop calcaire ; les plantes grasses n’apprécient pas. Coupez-la éventuellement avec de l’eau de source ou déminéralisée, si le nombre de plantes le permet. Si l’eau est trop chlorée, il vous suffira de remplir votre arrosoir la veille pour laisser le chlore s’évaporer. Utilisez de l’eau tempérée.
Semis, et boutures de Conophytum bilobum
La multiplication de Conophytum bilobum peut se faire par semis, bouturage de rejets, ou division.
Qu'en est-il des semis avec Conophytum bilobum ?
Dans les pépinières, la multiplication se fait par semis. C’est aussi la méthode que nous préférons tous, le but étant d’utiliser les graines produites par nos plantes.
Les semis se réalisent de préférence dans des terrines peu profondes. Mettez sur la moitié de la hauteur des gravillons, pour le drainage, puis ajouter du terreau à cactées bien affiné (ou le mélange proposé dans le paragraphe suivant). Humidifiez le substrat et tassez légèrement à la main. Déposez les graines une à une, puis recouvrez-les d'une fine couche de gros sable. Pour pouvoir germer correctement, les semences doivent être au chaud, entre 20° à 25°C. Les semis doivent être installés près d'un radiateur, dans une serre, ou une mini-serre chauffante. La nuit, les températures doivent être un peu plus basses.
Pour récolter ses propres graines de Conophytum bilobum, il faut cueillir les baies qui apparaissent après les fleurs en automne, puis presser le fruit au-dessus d’un papier buvard pour faire tomber la pulpe. Ensuite, placer le papier au sec pendant plusieurs jours. Et enfin, recueillez les graines et rangez-les dans des enveloppes bien étiquetées (dans un endroit sec), jusqu’au printemps suivant.
Comment bouturer Conophytum bilobum ?
Le bouturage de ces plantes amatrices de chaleur sera bien plus facile à réussir en fin de printemps et en début d'été. Les températures sont alors plus constantes et se maintiennent suffisamment élevées, le jour comme la nuit.
Prenez un greffoir, un scalpel ou un couteau sans dents bien aiguisé. Désinfectez l’outil avec de l’alcool à brûler avant son utilisation. Exécutez une coupe franche de votre bouture et badigeonner la plaie à la poudre de charbon de bois pour éviter l’apparition de maladies cryptogamiques (maladie des plantes due à un champignon microscopique). Posez vos boutures dans un local sec et ventilé, le temps que la plaie sèche totalement (3 jours à plus d’une semaine). Un cal doit alors se former et la bouture sera prête à mettre en terre. Le substrat de bouturage devra être très drainant et donc essentiellement composé de sable de rivière : un mélange composé de 3/4 de sable pour 1/4 de terreau et de quelques cuillères de poudre de charbon de bois fera parfaitement l’affaire. Pensez à toujours placer vos boutures à la pleine lumière mais sans soleil direct.
Quelques espèces botaniques du genre Conophytum bilobum
Les cultivars que nous vous proposons actuellement
Il existe plusieurs cultivars de Conophytum bilobum, parmi lesquels on vous propose :
- Conophytum bilobum var. christiansenianum #1414
- Conophytum bilobum var. linearilucidum #1428
- Conophytum bilobum var. conradii #1414.71
- Conophytum bilobum var. lavisianum #1427.3
- Conophytum bilobum var. leucanthum #1410.966
- Conophytum bilobum var. vlakmynense #1437.6
- Conophytum bilobum var. elishae #1418.91
- Conophytum bilobum var. meyerae (RR1213) #1416.7
- Conophytum bilobum var. hybride japonais #1410.9653
- Conophytum bilobum var. pole evansii #1430.74
Conophythum achabense, la plus petite des Conophytum
C’est une plante minuscule, la plus petite des Conophytum (5 mm), presque toujours solitaire, avec une forme typique de poire, généralement enterrée au 2/3 sous les graviers. Dans son habitat naturel, on la trouve dans la province du Northern Cape en Afrique du Sud.
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Conophythum pageae var. albiflorum
C’est la première espèce de conophytum à fleurs blanches a avoir été découverte. De petite taille (pas plus de 2cm), elle préfère une culture en pot. Sa floraison, automnale, est diurne. Ses fleurs blanches (ce qui est rare dans cette section) font son originalité.
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