10 graines Ferocactus gracilis (baril de feu, fire barrel)
(Prix unitaire 4,25 €)
Appelé "baril de feu" et originaire du Mexique, Ferocactus gracilis est un grand cactus baril nervuré solitaire, devenant cylindrique en âge qui peut atteindre les 3m dans son milieu naturel (1m50 sous nos latitudes).
Il doit son surnom à ses incroyables épines et fleurs rouges, qui font sa particularité et lui donne cette apparence de barrique en feu.
Plutôt plante de rocaille (si climat méditerranéen), d'un entretien facile, Ferocactus gracilis aime le soleil, la lumière et les climats secs.
En sachet de 10 graines
Ferocactus gracilis (baril de feu, fire barrel)
Ferocactus gracilis, plus communément appelé « fire barrel » en anglais, soit « baril de feu », est un grand cactus baril nervuré solitaire, devenant cylindrique en âge et atteignant exceptionnellement une hauteur de 3 m (dans son milieu naturel). Il doit son surnom à ses incroyables épines et fleurs rouges, qui font sa particularité.
Ferocactus gracilis appartient à la famille des Cactaceae, également appelées Cactées ou tout simplement Cactus (nommé ainsi par Carl von Linné depuis le grec ancien « kaktos » signifiant « chardon ») qui comprend environ 150 genres répartis en 1500 espèces différentes.
Le genre Ferocactus comprend 30 espèces, dont certaines étaient précédemment logées dans le genre Echinocactus, toutes endémiques à la floristique de la Basse-Californie, au Mexique.
Son nom, en ce qui concerne l’élément préfixal, vient du latin « ferox », autrement dit « féroce », en référence à leurs épines agressives. Et « gracilis » vient du latin, donnant « gracile ».
Féroce, seulement en apparence...
Car le cactus « baril de feu » est très utile, voire essentiel, pour les populations locales depuis toujours.
Une réserve d'eau précieuse pour les périodes sèches
En effet, lors de sécheresses exceptionnelles, leur pulpe, chargée en eau, permet de subvenir aux besoins des hommes comme du bétail. Un procédé original et assez simple permet, sans le concours d’aucun récipient, de collecter la quantité d’eau nécessaire. Pour cela, il suffit de sectionner la partie supérieur du Ferocactus et de creuser en son sein une fosse dans laquelle, à l’aide d’une pierre ou de toute autre objet pouvant faire office de pilon, on malaxe une partie de la pulpe réduite en fragments. La cavité ne tarde donc pas à récolter une certaine quantité de liquide, qu’il est ensuite facile de puiser. Ce procédé, lorsqu’il est convenablement exécuté (et mieux vaut qu’il le soit car le développement du Ferocactus est lent), n’entraîne pas la destruction complète de la plante. La partie entamée, après avoir cicatrisée, peut émettre des bourgeonnements qui suffisent alors à remplacer la perte de substance. Les Ferocactus ont ainsi sauvé des vies … Certains de leurs fruits sont juteux et comestibles et sont vendus sur les marchés sous le nom de « limas de biznaga » ou de « tuna de visnaga », comme ceux du Ferocactus hamatacanthus ou du Ferocactus histrix.
Un aliment à la base de plusieurs recettes
La pulpe peut être bue mais également transformée en une sorte de confiture : on la découpe en fragments de moyenne grosseur puis on la fait cuire et confire avec un épais sirop de sucre, auquel on ajoute différentes sortes d’extraits de fruits (citron ou orange) afin de lui donner une saveur agréable. La masse est ensuite mise à égoutter et à refroidir. Elle donne alors un produit très consistant qui est de bonne conservation. Ce produit se débite ensuite en fragments réguliers.
Les Indiens Chichimèques (Chichimèques était le nom que les Nahuas du Mexique utilisaient généralement pour désigner un ensemble de peuples semi-nomades qui habitaient le nord de l’actuel Mexique et le Sud-Ouest des Etats-Unis et qui avait la même signification que le terme européen « barbares »), eux, avaient parfois recours, en guise de céréales, à la pulpe de Ferocactus histrix ou Ferocactus macrodiscus. Mélangée à la viande comme une farine, elle formait une sorte de hachis, le « tomales », qu’ils enveloppaient dans une feuille pour cuire à la vapeur ou à l’étouffée. Les graines de Ferocactus peninsulae et Ferocactus wislizenii étaient séchées puis réduites à l’état de farines.
Un usage répandu dans de multiples domaines
Les épines et les aiguillons de tous les Ferocactus étaient utilisés par les indigènes comme clous, poinçons, épingles, bijoux, lancettes, cure-dents et hameçons de pêche.
Quant au peuple Seri (une tribu vivant dans l’État mexicain de Sonora), il extrayait la base des jeunes épines centrales du Ferocactus emoryi et les mâchait afin d’obtenir un colorant rose intense qu'ils s’appliquaient sur les joues lors de cérémonies.
Classification botanique
Son nom scientifique précis est : Ferocactus gracilis (H.E. Gates, 1933)
Famille : Cactaceae
Genre : Ferocactus
Noms communs : Baril de feu ou Fire barrel (anglais).
Origine : Mexique
Description botanique de Ferocactus gracilis
Origine
Originaire du Mexique, et plus précisément de la partie centrale du nord de la Basse-Californie, notamment le parc National Sierra de San Pedro Martir, le Ferocactus gracilis n’est pas une plante facile à déterminer en raison des fortes hybridations qu’il peut y avoir en milieu naturel, notamment entre Ferocactus gracilis, Ferocactus gracilis var. coloratus et Ferocactus peninsulae. La détermination est délicate mais Ferocactus gracilis se distingue des autres par sa plus petite taille, une couleur rouge plus prononcée et plus brillante ; une spination plus forte avec des épines centrales plus larges et plus aplaties. Ses épines sont aussi rouges ainsi que ses fleurs.
Habitat naturel
Découvert en 1928 par Howard Gates (botaniste et spécialiste américain du cactus, Président de la Cactus and Succulent Society of America) dans la partie centrale du nord de la Basse-Californie, Ferocactus gracilis pousse entre 10 à 300 m au-dessus du niveau de la mer, sur les coteaux rocheux, les cônes d’épandage, les plaines limoneuses et graveleuses.
Description
« Fire barrel » est une cactée au port compact et robuste, sous-arbustive, solitaire, aux rameaux subglobuleux, non segmentés, côtelés, avec des aréoles épineuses. Il pousse sous forme de tonneau de 1 m de haut sur 0,5 à 0,8 m de diamètre, en moyenne (beaucoup plus chez les sujets âgés et en milieu naturel).
Les jeunes tiges vert foncé sont globuleuses sur les jeunes plants de Ferocactus gracilis. Elles deviennent cylindriques à l’âge adulte. Des aréoles rondes, puis elliptiques, de 1,5 à 2 cm de haut parcourent les tiges et des épines centrales rougeâtres de 7 cm à point jaune contrastent agréablement bien avec les épines latérales blanches de 6 cm de long. Les épines centrales sont recourbées et ont tendance à s’entremêler entre elles en formant des croix. Elles forment comme une ceinture rougeâtre autour de la tige.
Floraison & fructification
La floraison du Ferocactus gracilis est faite de fleurs rouges diurnes en forme d’entonnoir de 4 cm de long et de 3,5 cm de large qui apparaissent 10 ans après la plantation. Elles sont parcourues de nervures d’un rouge plus marqué, rouge vif.
L’infrutescence se constitue des fruits oblongs jaunâtres de 2,5 cm de long. De nombreuses écailles arrondies recouvrent les fruits à graines rondes de 1,7 à 2 mm de long et de 1,1 à 1,3 mm de large, contenant des graines noires luisantes.
Un cactus très décoratif, imposant, à croissance lente...
« Baril de feu » se cultive comme plante d’ornement avec ses larges épines rouges entourant la plante et ses fleurs rouges. Bien que la forme globuleuse à l’état juvénile soit différente de la forme en barrique bien robuste à l’âge adulte, toutes deux restent graphiques. Il faut donc penser que ce cactus occupera à très long terme beaucoup de place … et le prévoir dès le début d’une collection. Le temps joue cependant pour vous : Ferocactus gracilis pousse très lentement !
Parasites et maladies
Ferocactus gracilis est sensible à tous les parasites sévissant en culture d’intérieur : cochenilles, tétranyques, araignées rouges, thrips, pourriture du collet, rouille, fumagine (le sucre des glandes nectarifères et l’excès d’humidité peuvent provoquer l’apparition de taches grisâtres sur les aréoles et les épines, ce qui n’est pas très grave mais la fumagine se propage rapidement sur le cactus, ainsi qu’à ses voisins) et autres attaques de champignons pathogènes.
Dans une moindre mesure, il peut être sensible aux tâches oranges ; ces dernières sont inesthétiques et définitives. Elles s’attaquent au cactus en période d’hivernage. L’humidité ambiante, la mauvaise ventilation et les basses températures en sont la raison. Cependant, ce sont les Ferocactus latispinus et recurvus qui sont le plus souvent sujet à ces taches.
La jaunisse peut également être un problème : c’est un signe de maladie des racines (il faut dans ce cas dépoter la plante, jeter la terre et réduire de moitié les racines sans avoir peur de casser la motte).
La seule parade à ces parasites et maladies est le respect soigneux des besoins de ces plantes au fil des saisons. Comme l’excès d’humidité est la cause de la plupart des maladies, faites très attention à l’apport d’eau et à l'atmosphère dans laquelle vivent vos plantes (si l’été est pluvieux, ne les sortez pas). La culture est à priori facile, mais il faut rester vigilant sur la périodicité des arrosages, le bon drainage du substrat, l’hivernage et la reprise de végétation.
Les conseils du jardinier
Quel substrat utiliser pour un ferocactus gracilis en bonne santé ?
Qu’il soit cultivé en intérieur ou en extérieur, « baril de feu » nécessite un sol sableux, calcaire, rocailleux, léger et filtrant. Autrement dit, Ferocactus gracilis se complaît sur substrat drainant (pensez donc aux billes d’argile ou au lit de graviers au fond du pot troué pour que l’écoulement se fasse rapidement après arrosage) selon la règle des 3 tiers adaptée : dès l’achat de votre cactus, si celui-ci est dans du terreau pur, il convient de débarrasser aussitôt ses racines de ce terreau de production et de le remplacer par un mélange maison fait de 40% terreau, associé à 45% de drainage (sable, pouzzolane, pierre ponce, perlite) et 15 % de terre de jardin.
Y a-t-il une période idéale pour réussir son rempotage ?
Le rempotage d’un cactus doit se faire avant la période de la reprise végétative, c’est-à-dire au printemps. Il est conseillé d’effectuer cette opération durant les mois de mars et avril, voire jusqu’en mai, et quand il n’y a pas le choix (achat, maladie…), jusqu’en été. Il faut simplement savoir que si vous rempotez en été, la période végétative du cactus sera très courte, voir inexistante, et il faudra attendre l’année d’après pour que le cactus se développe. Dans tous les cas, il ne faut pas rempoter juste avant ni pendant la période de repos hivernale (novembre à février) puisque la plante n’aurait pas le temps de se remettre de la manipulation et ne pourrait affronter l’hiver dans de bonnes conditions.
Comment réussir son rempotage de ferocactus gracilis ?
Pour rempoter un cactus, essayez de le faire avec un sol sec pour faciliter le retrait de la plante. Dépotez alors votre cactus en appuyant sur le pot ou à l’aide de la mini pelle, puis saisissez le cactus grâce au papier journal (préalablement préparé) avant de l’y coucher en faisant attention aux épines ou aux aiguillons. Retirez la terre des racines à l’aide d’un pinceau et coupez les racines mortes avec des ciseaux ou un sécateur. Vérifiez l’état des racines, et notamment la présence de cochenilles des racines ou autres maladies. Tapissez le fond du nouveau pot de billes d’argile pour le drainage et ajoutez le substrat adapté au cactus. Déposez le cactus au milieu du pot (le caler avec du papier journal par exemple) et comblez avec le substrat légèrement tassé jusqu’au collet. Ajoutez quelques graviers à la surface pour protéger la plante de l’humidité.
Si pendant la manipulation une grosse racine se casse, il est préférable d’attendre plusieurs jours avant de rempoter, le temps qu’elle puisse cicatriser. Les racines sont très vulnérables pendant cette manipulation, c’est également pour cela qu’il ne faut pas arroser le cactus immédiatement après rempotage, il est préférable d’attendre au minimum 10 à 15 jours.
Où installer votre « baril de feu » ?
On suppose que, de par sa taille et son origine, Ferocactus gracilis n’est pas une plante d’appartement : il a besoin d’un bon ensoleillement comme d’un sol rocailleux pour développer de belles épines robustes. Vous pouvez donc, bien sûr, le cultiver en rocaille dans un jardin, mais attention il lui faut un climat sec et doux (il est non rustique), ainsi que prévoir un abri pour l’hiver. En effet, en hiver, ce dernier devra connaitre un repos au frais et au sec, entre 8 et 15 °C, où il ne recevra aucun arrosage. C’est ce qui permettra, en outre, l’induction florale pour l’été suivant.
Une luminosité maximale est conseillée, il ne craint pas le plein soleil. Néanmoins, l’été, attention à l’acclimater progressivement si vous l’exposez au soleil direct, pour éviter les brûlures. Autrement dit, augmentez progressivement sa durée d’exposition au soleil direct (ne le laissez pas directement 12h d’affilée au soleil direct, par exemple !). Car si dans leur milieu naturel, ils résistent au soleil ardent et aux températures très chaudes, les jeunes (très petits) sont en général protégés du soleil par la strate herbacée, les rochers ou par une strate d’arbustes du désert. Ce n’est qu’en vieillissant qu’ils deviennent totalement résistants à l’intensité du soleil comme à la sécheresse.
En pot, il est possible de voir apparaître des taches de brûlure du soleil quand on les expose dehors en été (trop rapidement), ou dans une serre qui n’a pas d’ombrières.
Ferocactus gracilis étant une espèce non rustique, il se cultive principalement en conteneur (où il pousse encore plus lentement) sous nos latitudes, sur les terrasses abritées, les vérandas et les balcons, où il peut bénéficier d’un ensoleillement maximum tout en restant au sec en hiver. De plus, s’il s’agit d’un cactus qui peut résister à des températures négatives (jusqu’à - 4°C), cela doit rester exceptionnel.
Il faut beaucoup de luminosité pour une culture en intérieur
Si vous cultivez « fire barrel » à l’intérieur de votre maison, vous devrez porter une attention particulière à la quantité de lumière qu’il reçoit. Choisissez l’endroit le plus lumineux de la maison pour placer votre cactus. Ainsi, une fenêtre orientée au sud sera un endroit parfait. Les emplacements des fenêtres sont généralement plus ensoleillés que les autres emplacements de la maison car ils reçoivent plus de lumière de l’extérieur. Dans le même temps, les emplacements des fenêtres sont également plus frais que les autres endroits de la maison pendant les mois les plus froids en raison des courants d’air provenant de l’extérieur. Lorsque vous choisissez où placer votre plante, n’hésitez pas à la déplacer plusieurs fois jusqu’à ce que vous trouviez le meilleur endroit pour elle.
Éloignez vos potées de Ferocactus gracilis des endroits de passage et placez-les hors de portée des jeunes enfants (ça pique !)
Comment bien entretenir votre Ferocactus gracilis ?
Un arrosage avec parcimonie
Concernant son entretien, Ferocactus gracilis n’est pas très contraignant. Cultivé à l’extérieur, il nécessite très peu d’entretien et de soins en général. La pluie naturelle devrait répondre aux besoins d’arrosage de votre cactus, surtout lorsqu’il est en repos, où ses besoins en eau sont infimes voire inexistants. Durant cette période, les arrosages doivent juste permettre d’éviter le dessèchement. L’aération naturelle lui permet de mieux supporter les excès d’eau, et donc une longue période de pluie. Néanmoins, il vaut mieux pour votre « fire barrel » qu’il reste au sec et au repos durant l’hiver (ne craigniez pas de suspendre tout arrosage entre le 15 octobre et le 15 février).
En intérieur comme en extérieur, d’avril à septembre, il vous faudra prévoir des arrosages copieux, en veillant à ce que le sol sèche complètement entre chaque arrosage ((ce que vous pouvez sentir avec le test du doigt). S’il est en pot, il ne doit pas tremper dans une soucoupe. Durant la période de végétation, ce devrait être une moyenne de toutes les 2 semaines au printemps, chaque semaine en été et 1 fois par mois en automne. Deux précautions sont à prendre : ne pas mouiller votre cactus et ne pas laisser ses racines dans un terreau détrempé.
Un apport d'engrais n'est pas nécessaire
La question de l’engrais ne se pose pas pour les cactus cultivés en pleine terre, étant donné qu’à l'état naturel, ils poussent dans des sols assez pauvres et peuvent donc se contenter d’un substrat peu nutritif. De plus, si vous rempotez votre cactus tous les 2 ans avec le mélange adéquat, il devrait avoir l’apport nécessaire en matières organiques pour croître paisiblement. L’apport d’engrais n’est donc utile que pour les cactus cultivés dans des substrats sans terreau ou si vous souhaitez accélérer sa croissance.
L’apport d’engrais doit se faire uniquement durant la période de croissance, à raison d’1 fois par mois avec un engrais liquide mélangé à de l’eau d’arrosage.
Attention à un apport excessif de fertilisant car les cactus sont gourmands et ne savent pas se contrôler. Ils ont tendance à trop gonfler et prendre l’aspect d'un légume prêt à éclater. La plante perd alors en esthétique et des fentes peuvent apparaître.
Semis ou division avec Ferocactus gracilis ?
La multiplication du « fire barrel » peut se faire par semis et division des rejets.
Comment réussir ses semis de Ferocactus gracilis ?
La période idéale de semis est le printemps. Semez en caissette ou dans une mini-serre chauffée, la température du sol devant être constamment supérieure à 21°C. Les semis se réalisent de préférence en terrines peu profondes. Mettez sur la moitié de la hauteur des gravillons pour le drainage, puis ajoutez du terreau à cactées bien affiné (ou le mélange proposé plus haut). Humidifiez le substrat par pulvérisation en espaçant de de 2 à 3 jours l’humidification et maintenez à l’étouffée avant de tasser légèrement à la main. Déposez les graines, une à une, et recouvrez-les d’une fine couche de gros sable. Disposez les semis de Ferocactus gracilis à un emplacement lumineux et chaud. La levée des graines intervient entre 2 à 4 semaines. Repiquez ensuite en pots individuels au bout de 4 à 5 mois.
Vous pouvez opter pour une multiplication par division de rejets
La division de rejets de Ferocactus gracilis se pratique au printemps, au cours du rempotage. Détachez les rejets de façon très nette du pied mère, en utilisant un greffoir ou toute autre lame aiguisée et désinfectée. Après la coupe, appliquez un cicatrisant sur la plaie du pied mère afin d’éviter la pénétration de maladies. Mettez directement les rejets dans des pots remplis de terreau, de sable grossier et de terre de jardin sur fond de billes d’argile et placez-les à une température comprise entre 18 et 24°C avec une bonne luminosité.
Attendez 15 jours avant le premier arrosage.
Quelques espèces botaniques …
Ferocactus glaucescens
Parmi la trentaine d’espèces de Ferocactus, on trouve également Ferocactus glaucescens, qui peut faire jusqu’à 50 cm de haut comme de diamètre. Sa forme globulaire peut s’allonger en vieillissant ; il présente un épiderme bleuté, qui lui a donné son nom. Sa floraison est jaune et estivale.
Ferocactus histrix
Ferocactus histrix peut faire entre 30 et 70 cm de hauteur pour 40 cm de diamètre. Sa forme globulaire s’allonge avec l’âge, ou au contraire s’aplatit. Ses côtes très régulières sont garnies de nombreux aiguillons assez fins ; sa floraison jaune vif en été est suivie par de gros fruits comestibles et sucrés. C’est l’un des plus cultivés, pour la densité de ses aiguillons mais également pour ses fleurs et ses fruits.
Ferocactus latispinus
Ferocactus latispinus fait 40 cm de hauteur comme de largeur. Sa forme globulaire, de couleur vert-grisâtre, est aplatie en haut. Les aréoles donnent de grands aiguillons latéraux blancs et 4 aiguillons centraux plats et larges (7 mm), recourbés à l’extrémité. Sa floraison est rose vif et estivale. C’est un cactus de culture facile, très apprécié pour ses larges aiguillons de teinte cuivrée.
Ferrocactus pottsii
Ferrocactus pottsii fait 30 cm de hauteur comme de largeur. Ses grosses côtés sont couvertes d’un feutrage blanc sur une forme globulaire solitaire. Ses aiguillons sont rougeâtres, moins décoratifs que chez d’autres espèces. Cependant, ce cactus se démarque par sa floraison, qui est superbe : estivale, jaune en grands fleurs en coupe disposées en couronne autour de l’apex. Ferocactus recurvus var. spiralis est plus grand que les espèces précédentes (mais les plantes qui poussent davantage ont tendance à se coucher) : 80 cm de hauteur à maturité pour un diamètre de 40 à 50 cm. L’épiderme est vert foncé à gris pour cette espèce de forme cylindrique dont les côtés sont vrillés. Ses aiguillons sont rouges et ajoutent encore à l’originalité de la plante. La floraison, rouge brunâtre, est estivale . Cette espèce devient magnifique avec l’âge.
Ferocactus viridescens
Ferocactus viridescens fait 50 cm de haut sur 35 à 40 cm de diamètre. Il prend une forme oblongue avec l’âge. Ses aiguillons sont rouge pourpré ; sa floraison estivale verdâtre et pourpre en été, avec de petites fleurs réunies au sommet. Il fait également de petits fruits jaunes.
Ferocactus wislizenii
Ferocactus wislizenii, adulte, peut faire 1 m pour 50 cm de diamètre. C’est un cactus de forme bien régulière, arrondie quand il est jeune puis oblongue. Il possède de fines épines latérales blanches et un aiguillon central très long de couleur rose cuivré, peu recourbé. Sa floraison estivale orange vif, superbe, est suivie de fruits jaunes, charnus et écailleux.